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La vie dans la cité: La caverne d'Ali baba des gadgets
Publié dans Le Temps le 07 - 09 - 2014

Comment résister à la tentation en cette période de l'année où la ruée vers le commerce est sans précédent ? Comment ne pas céder à la fièvre acheteuse qui s'en prend du Tunisien, qu'il soit aisé ou fauché ? Eh bien inutile d'essayer. Car quel que soit son niveau social ou sa bourse notre concitoyen dépense de l'argent quitte à en jeter par la fenêtre. Et puis ça se passe comment du côté des petits ? Tout va pour le meilleur du monde au pays de l'enfance insouciante et candide. Nos enfants quel que soit leur niveau social finissent par être pomponnés et bichonnés à souhait pour la rentrée des classes. La question est de savoir comment est-ce qu'on arrive au final à s'en sortir quand on a deux ou trois enfants voire plus. Le Tunisien moyen aujourd'hui s'approvisionne auprès des vendeurs ambulants, ceux qu'on retrouve, ‘'ravis'' notamment à Tunis, au centre ville. Pas besoin d'aller les chercher il suffit de frôler la gare du métro ou tout juste mettre les pieds au centre ville pour les retrouver. Ce sont nos chers vendeurs à la criée qui vous crieront aux oreilles pour vanter et vendre leurs produits. Bienvenue à Tunis aux temps de la ruralisation du centre ville, sans précédent.
Ah la capitale au temps des illusions mortes et des promesses politiques non tenues ! Le centre ville à quelques jours de la rentrée se transforme en un gigantesque soukdes vêtements et fournitures scolaires bon marché. Tous les vendeurs se mettent au goût du jour pour répondre aux besoins de parents pour qui cette période de l'année s'avère un véritable supplice. Imaginez un peu un ménage avec trois enfants et des parents employés qui saignent à blanc pour subvenir aux besoins de leur progéniture. Il faut donc aller chercher des produits'' made in china'' ou dans n'importe quelle contrée du monde. L'essentiel est d'acheter et puis il faut passer un mauvais quart d'heure à marchander le prix pour gagner quelques centaines de millimmes sur un produit qui ne coûte que le maudit prix d'un dinar. Parfois on peut tomber sur un vendeur qui put l'odeur du casse-croûte au thon assorti d'une balafre qui lui traverse le visage et qui vous dira hautainement ‘'Ichri walla khalli okhti'' (à prendre ou à laisser, madame). Qui a dit que la vie était facile ?
Ici des cartons voire des bouts de sacs frissonnés servent d'étals à ces vendeurs qui en cette période de l'année proposent des tabliers à 12 dinars, alors que le même article est à 20 DT voire à 30 DT ailleurs.
Des stylos, des crayons de couleur, des feutres, etc. tout est à un prix variant entre un dinar et deux dinars défiant toute concurrence. Que demande le peuple.
Il est vrai que la bourse des parents fait grise mine en cette période de l'année, mais ces dépenses, faites à bon ou à mauvais escient, finissent par être utiles à des enfants sur le chemin de l'école ou tout simplement à les parer avec soin.
Et puis revers de la médaille, il fallait jeter un coup d'œil dans les rues et les ruelles de la capitale le soir. Les rues sont inondées de cartons et paquets de tous genres. Et si la capitale croule sur des tonnes d'ordures c'est que le commerce ambulant y ajoute du sien.


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