Les unités de la brigade de lutte anti-terroriste relevant de la Direction générale de la Sûreté, ont mis en échec, un plan terroriste « programmé » depuis Ramadan dernier et visant trois régions sahéliennes et le Grand Tunis. La vigilance sécuritaire et les stratégies préventives des forces de sécurité ainsi que celles de l'armée, n'ont pas laissé le champ libre à cette cellule d'exécuter ses plans de sorte qu'elle a dû les différer. Mais, le week-end dernier, l'unité sécuritaire l'a démantelée, procédant à l'arrestation d'un nombre de suspects et saisissant des armes à feu et des munitions, cependant, que les opérations continuent afin d'arrêter d'autres suspects. D'après les premières données, (du fait que l'enquête est en cours), les éléments de la brigade anti-terroriste ont arrêté, le week-end dernier, dans le gouvernorat de Kasserine un extrémiste religieux soupçonné de terrorisme. A travers l'interrogatoire, il a reconnu qu'un groupe terroriste a « réussi », Ramadan dernier, à faire entrer en Tunisie une quantité de revolvers semi-automatiques et des munitions, venant de Libye. Ces armements, toujours d'après ses aveux devaient être dispatchées à travers trois gouvernorats du Sahel et le Grande Tunis, dans le but d'exécuter des opérations terroristes et d'attaquer des établissements sécuritaires, ainsi que des édifices sensibles et (par ricochet) des assassinats simultanés dans plusieurs gouvernorats, dont essentiellement, à Sousse, Mahdia, Monastir et Tunis. Le prévenu a encore révélé l'identité d'un autre suspect, qui fut vite à son tour arrêté ainsi qu'un autre suspect, lesquels ont avoué appartenir à un réseau extrémiste et leur participation à l'opération d'introduction des armes en Tunisie. Ils ont aussi indiqué l'identité d'une autre personne dont ils ont avoué qu'ils lui ont remis une quantité d'armes et de munitions. Arrêté, à son tour, ce suspect a reconnu l'existence d'une autre personne à laquelle il a remis des armes à une quatrième personne après avoir appris l'arrestation des trois premiers suspects. Les agents de la brigade anti-terroriste mirent alors au point un piège leur ayant permis d'arrêter ce quatrième suspect. Passé aux aveux, ce dernier avoua être en possession d'une quantité d'armes et de munitions et indiqué l'endroit où il les avait cachées. Un puits délaissé d'une profondeur d'un mètre et demi. Signalons que, dans le cadre de cette affaire, l'unité sécuritaire a réussi un coup de filet d'arrestations d'autres éléments appartenant à cette cellule terroriste. (D'après Assabah : Saber Lemkacher)