« Ne pas voter Nidâa, c'est voter Ennahdha » « Ne pas voter Nidâa, c'est voter Ennahdha », a souligné le président du mouvement Nidâa Tounes, Béji Caid Essebsi, hier, lors d'un meeting à Hammam-Lif (banlieue sud de Tunis). S'adressant à ses partisans du haut d'un balcon donnant sur une grande place de la ville d'Hammam-Lif, Caid Essebsi a indiqué que la Tunisie connaîtra une importante et difficile échéance électorale, se disant confiant en la victoire de son parti. «Nidâa remportera ces élections dans l'intérêt de la Tunisie et parce qu'il est capable de soustraire le pays de cette situation économique, sociale et sécuritaire asphyxiante», a-t-il dit. Dans une déclaration à l'agence TAP, le porte-parole du mouvement et tete de liste de Nidâa à Ben Arous, Lazhar Akermi, a fait remarquer que la campagne électorale se déroule dans un climat stable et sans violence. Cette ambiance est à la fois rassurante et encourageante pour le parachèvement du processus démocratique et la mise en place d'institutions légitimes à la faveur dudéveloppement de l'esprit civique du Tunisien, a-t-il ajouté, signalant que le mouvement recommande toujours à ses partisans d'éviter la diffamation et la calomnie. Sidi Bouzid Des sympathisants d'Ennahdha agressent deux frères hostiles à leur thèse Deux frères agressés par une bande parmi ceux qui participaient à la campagne électorale du mouvement Ennhadha à Sidi Bouzid, ont été reçus hier au service des urgences à l'hôpital de la région. L'aîné répondant au nom de Badreddine Nsiri qui portait des traces de violence sur le corps a déclaré qu'après avoir quitté son travail, et alors qu'il était accompagné de son frère, il a rencontré une bande de personnes brandissant des banderoles du mouvement Ennahdha et qui distribuent des dépliants et des autocollants. Accompagné de son frère il leur a répondu « qu'il ne voterait pas Ennahdha car les gouvernements n'ont pas tenu leurs promesses et ont menti au peuple ». A cela les agresseurs ont répondu , toujours selon ses dires que le mouvement Ennhadha restera le plus fort. Ce à quoi il a rétorqué « et malgré ça on ne votera pour ce parti » Suite à cela il a été roué de coups par la bande en question ainsi que son frère qui s'était interposé pour le défendre. Réagissant à cet incident Ennahdha a fait paraître le communiqué suivant : « Suite aux agressions physique et verbale, et les menaces avec des barres de fer, dont ont été l'objet des militants du parti, au cours de leur campagne dans la région de Séfia, le mouvement Ennahdha à Sidi Bouzid dénonce énergiquement, ces agressions verbales et physiques corroborés par des certificats médicaux, et se réserve le droit de poursuivre devant les tribunaux compétents tout acte d'agression sur la personne de ses militants. Il appelle par ailleurs, tous les groupes politiques à observer le calme en vue de la réussite de l'opération électorale ». Bizerte Les citoyens approchés partout par « L'Union pour la Tunisie » La campagne électorale de l'Union pour la Tunisie, a été entamée à Bizerte par le contact direct avec les citoyens là où ils se trouvent, qu'ils soient chez eux ou dans les avenues et les artères ainsi que les marchés de la ville. Cela a permis aux candidats membres de liste électorale, de connaître de vive voix les préoccupations et les aspirations des citoyens d'une part et de leur distribuer des dépliants comportant le programme du parti d'autre part. La liste dudit parti à Bizerte est composée des membres suivants : Monia Ben Nasr Ayadi, tête de liste, Amel Jendoubi, Naoufel Kherfani et Samah Khalfallah. L'Union pour la Tunisie est le fruit de coalition entre les partis « Al Massar », le Parti du travail patriotique et démocratique, ainsi que des personnalités indépendantes. Zarzouna Promesse aux 13000 électeurs de création d'une municipalité « autonome » La délégation de Zarzouna a connu dernièrement une affluence des membres de listes électorales qui ont tenu à rencontrer les électeurs dont le nombre s'élève à près de 13000, afin de présenter leur programme et d'enregistrer leurs doléances dont notamment la création d'une municipalité, constituant la promesse principale de tous les candidats au cas où ils remporteraient les élections. En fait la région de Zarzouna a été longtemps marginalisée, malgré ses richesses naturelles et l'implantation de 3 grandes entreprises industrielles nationales, qui sont : la STIR, la société Tunisienne de raffinage et la société Agil Gaz. Les problèmes endurés par les habitants de cette région sont aussi bien d'ordre environnemental, que d'ordre social et culturel, avec un chômage croissant et une interruption précoce de la scolarité. Autant de problèmes qui justifient la création d'une municipalité « autonome » qui serait à même d'œuvrer à trouver des solutions pour le développement de la région.