Abderraouf Ayadi et l'affaire du « loyer impayé » Le mouvement Wafa s'indigne contre ces fausses allégations Le mouvement Wafa réagit suite à la publication dans un journal électronique de la place des faits incriminant Abderraouf Ayadi, candidat à la présidentielle et président du mouvement Wafa pour n'avoir pas payé le loyer d'une maison sise à la Place d'Afrique. Selon la même source, la propriétaire a saisi la justice pour des impayés cumulés moyennant 7.500 dinars. « En juin 2013, le tribunal a prononcé sa sentence obligeant Abderraouf Ayadi à quitter la maison, mais l'«avocat-député-candidat » n'a pas obtempéré. Dans un communiqué rendu public hier, le mouvement Wafa s'est expliqué et a nié tout en bloc. « Maître Abderraouf Ayadi n'a jamais résidé dans cette maison qui fut à l'origine louée pour servir de bureau du parti. Sauf que et après un litige de forme opposant la prioritaire au président du mouvement, le contrat de location n'a pas été finalisé. Ainsi le mouvement a fait appel à un huissier notaire conformément à la loi en vigueur. YGA Le Tribunal administratif rejette cinq recours de candidats à la Présidentielle Le Tribunal administratif a rejeté cinq recours formulés auprès d'elle de cinq candidats à la Présidentielles dont les dossiers avaient été refusés par l'ISIE. D'après la « radio Mosaïque FM » le Tribunal a rejeté ces recours sur la forme et sur le fond dont les auteurs sont : Abderrahim Khelifi, Bechir Sakli, Omrane Ben Hassine, Mohamed Habib Majdoub et Mohamed Ali Abbes. Démission de deux membres de l'IRIE Italie On apprend que deux membres de l'IRIE Italie aurait présenté leur démission objectant quant à l'action tout terrain d'Abdellatif Cherifi (qui selon eux serait d'obédience nahdhaoui) qui réside dans la région de la Lombardie à Milan, et qui se comporterait en chef effectif du bureau alors qu'il n'est que membre selon le site officiel de l'ISIE Incendie contre la façade du bureau du Mouvement Ennahdha à El-Fahs Ahmed Riahi pointe un doigt accusateur contre les partisans de Nidâa Tounes Un incendie s'est déclaré, hier à l'aube, contre la façade du bureau du Mouvement Ennahdha à El Fahs. Selon une source sécuritaire, les pompiers ont réussi, en collaboration avec les forces de sécurité, à éteindre le feu qui a détruit les affiches et les panneaux fixés sur la façade. Les causes de l'incendie demeurent inconnues et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet incident, ajoute la même source. Le président du bureau régional du mouvement Ennahdha, Ahmed Riahi, a dénoncé cet incident, pointant un doigt accusateur contre les partisans du parti Nidâa Tounes. Tout en récusant ces accusations, le président de la liste candidate de Nidâa Tounes pour les législatives dans la circonscription de Zaghouan a assuré que son parti n'a rien à voir avec cet incendie. Pas de terrain...campagne sur le virtuel ? En effet, après l'effervescence qui avait entouré l'annonce des listes des candidats des partis et des indépendants qui sont au nombre de 46 listes en course pour les législatives à Bizerte, le démarrage de la campagne électorale a par contre cédé la place à un ralentissement de l'intérêt à la chose politique, non pas par les citoyens mais par les politiciens eux-mêmes. C'est ce que nous avons constaté au vu des endroits réservés aux affichages des listes et programmes, puisque jusqu'à hier mercredi 8 octobre 2014, il n'y avait que le collage des affiches de 11 listes sur les 46 prévus, dont Nidaa Tounes, Ennahdha, Afek, Al Joumhouri, Attayar, Wafa... Cette absence consternante des candidats dans les endroits publics, serait-elle due aux festivités de l'Aïd qui a coïncidé avec le lancement de la campagne ou a-t-elle été comblée par l'activité virtuelle à travers les réseaux sociaux notamment ? Un militantisme d'un nouveau genre qui s'instaure de force dans la vie politique, et là une question se pose est-ce-que le contact virtuel pourrait-il toucher tous les citoyens pour se substituer à l'action sur le terrain...? Cela dit, notons que malgré l'affichage du nombre restreint des listes et programmes, notamment ceux des grands partis, lesquels ont été victimes de vandalisme... ? Il y a lieu de mentionner aussi la polémique soulevée et véhiculée sur les réseaux sociaux autour de Mohamed Kousri, responsable de la direction des affaires municipales au siège du gouvernorat de Bizerte et frère cadet de maître Anouar Kousri, tête de la liste indépendante baptisée « Nakfou Lebladna « lequel, pour préserver la crédibilité et la neutralité de l'administration n'a pas manqué de prendre un congé jusqu'à la fin des élections. Cela dit, de leur côté les responsables de l'IRIE Bizerte qui semblent dévoués à leurs tâches, s'activent de mettre tout en œuvre pour la réussite sans bavure de cette importante échéance. C'est dans cet ordre qu'elle vient de procéder à la mise en place d'un guichet unique, ce qui facilitera la tâche des partis pour fixer et organiser les dates des meetings des listes, en coordination avec les structures administratives et sécuritaires afin d'en assurer la bonne marche. D'ailleurs, les membres de l'IRIE qui n'ont rien laissé au hasard, ont déjà assuré la formation d'une équipe de 61 personnes qui seront affectées à la surveillance des meetings et aux constats des infractions éventuelles. Quand aux présidents et membres des centres et bureaux de vote ils ont déjà entamé depuis mardi un stage de formation spécifique au Créfoc de Bizerte pour qu'ils soient fin prêts pour la journée cruciale du 26 octobre prochain. Larbi MDAISSI Nabeul : Les gros calibres présents, les autres attendent Voilà déjà cinq jours que la campagne électorale a démarré à une cadence lente toutefois, le premier jour ayant coïncidé avec la fête de l'Aïd, et les dernières pluies torrentielles y aidant. En effet, de l'ensemble de 36 listes électorales à la circonscription de Nabeul 1, il n'y a eu que 10 d'affichées, appartenant à des partis connus dont notamment le mouvement Ennahdha, Nidaa Tounés, Al Joumhouri , Afak tounés, l'Alliance démocratique, Al Moubadara, le courant d'Al Mahaba, le mouvement Wafa, et l'Union de la jeunesse démocratique. Rappelons que la circonscription électorale de Nabeul 1 couvre 9 délégations à savoir Nabeul, Dar Chaâbane El Fehri, Korba, Beni Khiar, Menzel Témime, Haouaria, Kélibia, Hammam Leghzaz, Mida, avec plus de 204 mille électeurs inscrits, et 156 centres d'élections et 409 bureau de vote. Il ressort de l'activité politique dans cette région que la campagne électorale est monopolisée par les plus grands partis tels que le mouvement d'Ennahdha ou Nidaa Tounés, au détriment des nouveaux partis ou des indépendants. Cela est notoire d'après les emplacements des listes électorales réservés aux partis. Ceux réservés aux petits partis restent encore vides. En outre les partis de poids politique tels que le mouvement d'Ennahdha, Nidaa Tounés, Afak Tounés , l'Alliance démocratique et Al Joumhouri, sont passés à la vitesse supérieure dans la course électorale, par le contact direct avec les citoyens et l'organisation de meetings dans des espaces variés dont des tentes à l'instar du mouvement Ennahdha et la distribution de dépliants étayant le programme du parti. De son côté, Noôman Fehri, candidat d'Afek Tounès, pour la région, a déclaré à Assabah que son parti a été parmi les premiers qui ont affiché les listes électorales à l'heure zéro et ont misé sur le contact direct avec les citoyens, en organisant des tables rondes et des tentes d'animation. Il ajouta que 9 équipes ont été destinées aux activités électorales, et dont la plupart sont composées de jeunes sur lesquels le parti compte le plus. Chokri Mami, coordinateur régional du Front Populaire a déclaré que les listes électorales n'étaient pas encore prêtes et c'est ce qui explique qu'elles n'ont pas été encore affichées. « Nous attendons qu'elles nous parviennent de Tunis » a-t-il ajouté. Rappelons que l'ancien directeur de campagne électorale dudit parti avait démissionné il y a trois semaines et c'est qui avait causé ces perturbations. « A part ça tout va très bien, et nous attendons le 11 octobre prochain, date de démarrage de la campagne électorale et à laquelle seront présents sur terrain Hamma Hammami le porte-parole officiel du parti ainsi que des militants afin de prendre part activement à cette campagne » a conclu Chokri Mami. Par ailleurs et concernant les « jeunes partis », ainsi que les indépendants, ils ont préconisé le contact direct ou à travers les médias afin de présenter leurs listes et annoncer leurs programmes électoraux. Au rythme de la tortue La cadence de la campagne électorale est encore à un rythme de tortue au gouvernorat de Sfax, malgré les moyens offerts pour l'affichage des listes et les programmes électoraux dans plusieurs espaces telles que les places publiques et les murs des institutions culturelles et éducatives ainsi que les entreprises industrielles et commerciales dont notamment SIAB, route de Gabès, ainsi que le parc « Dakar » ou le jardin d'enfants situé derrière la municipalité du Grand Sfax. La réticence des citoyens à participer à la campagne électorale est due selon certains observateurs à la coïncidence de la période électorale avec la fête de l'Aïd. Selon certains autres cependant, cette réticence est due à l'existence des médias écrits et audiovisuels, ainsi que les réseaux sociaux à travers lesquels ils peuvent suivre la campagne électorale de tous les candidats et prendre connaissance des programmes des partis. Les candidats quant à eux, ils préfèrent le contact direct en se déplaçant sur terrain à travers les cités urbaines afin de présenter de vive voix leur programme électoral, à l'instar du mouvement d'Ennahdha ainsi que le parti du congrès. Porte-à –porte d'Ennahdha à Kalaât Al Andalous Le bureau régional du mouvement d'Ennahdha a entamé aujourd'hui la campagne électorale du porte-à-porte, avec la participation des jeunes de la région, et au cours de laquelle les citoyens ont pu faire part de leurs préoccupations et leurs aspirations. La LTDH va déposer 8 plaintes pour faux parrainages d'électeurs Le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l'homme, Abdessattar Ben Moussa a indiqué que l'Organisation va déposer huit plaintes pour usage à leur insu de noms, de signatures et de cartes d'identité nationale dans les parrainages d'électeurs de candidats à la présidentielle. Selon le président de la LTDH, les plaintes des électeurs contre les parties concernées seront examinées par le bureau directeur pour statuer sur ces dossiers et confier à un avocat d'engager les poursuites judiciaires. Il a déclaré que l'ISIE a été informée des dépassements constatés lors de la campagne électorale, précisant qu'un rapport de l'Observatoire national des élections sera présenté prochainement dans une conférence de presse. Par ailleurs, Abdessattar Ben Moussa a relevé que le Quartette parrainant le Dialogue national devait se réunir hier soir au siège de l'UTICA pour l'examen de l'opérationélectorale et la position à adopter concernant les manquements aux règles encadrant la campagne électorale et en informer l'ISIE. La LTDH veille à garantir l'intégrité et la transparence des élections à travers l'observation du processus electoral, des candidatures à la présidentielle et des faux parrainages, a-t-il souligné. 58 plaintes pour faux parrainages de nombre de candidats à la présidentielle à Jendouba L'Instance régionale indépendante pour les élections (IRIE) à Jendouba a reçu, jusque-là, 54 plaintes pour faux parrainages de nombre de candidats à la présidentielle. Le plus grand nombre de plaintes reçus par l'IRIE sont portées contre le candidat du Mouvement Destourien, Abderrahim Zouari (13 plaintes), suivi de Mohamed Hédi Ben Abdelhamid Benzarti (5 plaintes), dont la candidature a été rejetée. D'autres candidats sont concernés par ces plaintes à l'instar de Ahmed Safi Ben Brahim Said, Mustapha Kamel Belhaj Ali Nabli, Kalthoum Bent Mabrouk Ben Ahmed Kannou, Slim Ben Mokhtar Riahi, Abdelkader Ben Brahim Ben Mustapha Labbaoui et Mehrez Ben Taieb Ben Tlili Boussiane. Selon le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Jendouba, Taher Manai, l'examen de ces infractions relève de la compétence du ministère public de Tunis. Un guichet unique chargé des procédures administratives à Sousse L'Instance régionale pour les élections à Sousse a mis en place un guichet unique chargé des procédures administratives relatives à la campagne électorale. Le guichet unique vise à faciliter les procedures d'obtention des autorisations permettant aux différentes listes électorales d'organiser leurs réunions et d'aménager les espaces requis, a indiqué mardi le porte-parole de l'IRIE à Sousse, Kamel Jarray. Rappelons que le guichet unique représente dans sa composition les ministères et les parties concernées par la campagne électorale. L'IRIE à Sousse a entamé la formation des chefs de centres et de bureaux de vote et des membres des coordinations locales de l'Instance à raison de deux membres pour chaque coordination opérant dans 16 délégations. Les sessions de formation devront se poursuivre pendant quatre jours. Notons que la circonscription de Sousse compte 45 listes électorales (29 de partis, 9 indépendantes et 7 de coalition). Pour les élections de la prochaine Assemblée des représentants des peuples, dix sièges sont à pourvoir dans cette circonscription. Plus de 50 infractions, quatre jours après le démarrage de la campagne à Sidi Bouzid Au moins 50 infractions ont été relevées dans la circonscription de Sidi Bouzid quatre jours après le démarrage de la campagne électorale pour les législatives 2014. Selon le coordinateur général de la commission de contrôle de la campagne électorale, Mohamed Tlili, les infractions constatées sont en rapport avec la pose des affiches en dehors des emplacements et surfaces réservés à l'affichage électoral et la détérioration des affiches, faisant remarquer que des procès-verbaux ont été dressés à ce sujet avant de les déférer au ministère public. D'autre part, Tlili a fait état d'autres infractions liées notamment au contenu des affiches et des manifestes électoraux qui, selon lui, incitaient à la haine et au fanatisme, citant, également, l'affichage de portraits des candidats à la présidentielle.
