Le bras de fer entre Karim Hélali et la Fédération Tunisienne de Handball est en train de se transformer en un véritable feuilleton. Et ce, après la décision émanant du Tribunal administratif rétablissant Karim Hélali en sa qualité de président de l'instance fédérale. Une décision rejetée, comme attendu, par la majorité des membres de la F.T.H.B. Lesquels membres ont inscrit cette « affaire » à l'ordre du jour de leur réunion de la semaine écoulée. Laquelle réunion a débouché sur la prise de décisions dont la principale a été portée à la connaissance de la Fédération Internationale de Handball. Une correspondance nominative a été, donc, adressée à Hassan Mustapha président de Fédération Internationale de Handball dans laquelle la FTHB décrit les étapes franchies par Karim Hélali pour reconquérir la présidence de la fédération tunisienne : tribunal de première instance de Tunis, CNAS et enfin Tribunal Administratif. Tout en lui rappelant le contenu des articles 8 et 71 des statuts et règlements sportifs de l'IHF. Et en le priant de rappeler à l'ordre l'intéressé (Karim ,Hélali) qui est, par ailleurs, membre de la commission du Tribunal Arbitral de cette même IHF. Que disent les statuts et règlements sportifs de l'IHF ? « Ce genre d'affaires est de la compétence exclusive de la justice sportive qui est seule habilitée à se saisir et à statuer sur les litiges impliquant les fédérations nationales de handball membres de l'IHF ». Interdisant tout recours aux tribunaux étatiques pour les traiter sous peine de sanctions à l'encontre de toute fédération transgressant les statuts en question. De là à comprendre que le jugement du Tribunal Administratif ne peut être contraignant pour la fédération tunisienne de Handball dans la mesure où il s'agit d'une ingérence dans les affaires d'une instance fédérale membre de la fédération internationale qui a toujours tenu à une application stricte de ses statuts et règlements sportifs. Des litiges du ressort du CNOT Il est bien dommage que notre sport national est souvent acculé à recourir aux instances sportives internationales pour résoudre des litiges pourtant du ressort du Comité National Olympique. Ce dernier ne semble pas se soucier outre mesure des conséquences en mesure de se répercuter négativement sur la crédibilité de notre sport. L'intervention de quelques instances internationales dans nos litiges est encore présente dans les esprits : les derniers en date concernant l'athlétisme et la boxe.