Pour ceux que nous appelons ‘Les THREE TENORS', et vous les reconnaîtrez sans problème, ils ne semblent pas bien réveillés de la claque reçue en cet historique dimanche 26 octobre dernier. Nous les respectons tous pour leur passé, il est entendu, et nous sommes vraiment inquiets de les voir vouloir s'accrocher encore à la vie politique, et oser avoir l'audace de jeter leur dévolu sur les présidentielles. Comble du toupet. Sur les toiles les avis sont quasiment unanimes, tous les internautes dénoncent le cynisme de ces politiciens taxés de machiavéliquement intelligents et opportunistes. Les Tunisiens les ont suivis comme des moutons de Panurge en 2011, mais aux récentes législatives, les urnes les ont invités, pour ne pas dire sommés, à partir. Nous n'entendons pas leur jeter la pierre, qui sommes nous au fond ? Nous les croyions plus sagaces pour faire ce qu'il leur reste à faire mais par manque de courage, par manque de sensibilité ils semblent ne pas avoir pris acte de la défaite. Les ‘THREE TENORS', les militants historiques dont nul ne doute, tiennent à se river là où ils sont, et sont en train de se concerter entre eux pour que l'un d'eux puisse jouer les prolongations. Comble de bouffonnerie. Dans quel monde déliquescent vivent-ils? Pensent-ils que les Tunisiens vont encore tolérer tous leurs principes de gestion laxistes, ineptes, ruineux, et immoraux pratiqués trois ans durant? Depuis ce fameux dimanche, nous avons beaucoup souffert pour eux. Nous avons du mal à constater qu'ils ont démoli tout ce qu'ils ont construit. Pour ces leaders, nous défleurissons de les voir tristement devenus inaudibles et persona non grata, même aux yeux de beaucoup de leurs partisans. ‘Nous ne sommes pas tout à fait d'accord' avec ce qu'ils comptent faire mais nous, leurs administrés, inspirés d'une citation de Voltaire, portons à leur connaissance qu'au nom de la liberté ‘nous nous battrons pour qu'ils aient le droit de le faire'...