Les huitièmes de finale des deux compétitions inter clubs se dérouleront à l'aller entre les 17, 18 et 19 avril et au retour entre les 1er , 2 et 3 mai prochain. La Tunisie, l'Algérie et la RD. Congo seront présentes avec quatre équipes à raison de deux en ligue africaine et autant en coupe de la CAF. Suivent dans l'ordre l'Egypte, le Mali, et le Maroc avec trois équipes chacun (2 + 1), le Soudan avec deux équipes (toutes deux en ligue africaine) et par une seule équipe pour la Guinée et le Congo (ligue africaine), la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Ghana, le Swaziland, la Tanzanie, l'Afrique du Sud, l'Angola et le Nigéria (coupe de la CAF). Plusieurs habitués des deux compétitions africaines seront là à l'instar de l'Espérance ST, du Club Sfaxien et de l'Etoile SS ; du TP. Mazembé, d'El Merrikh et d'Al Hilal (Soudan), de l'Entente de Sétif, d'Al Ahly et d'Ezzamalek, du Stade Malien, du Raja de Casablanca, de l'Asec Mimosas, d'Orlando Pirats. Et réapparition du Club Africain dans une compétition africaine tout comme le FUS de Rabat, de l'AS. Kaloum... Enfin d'autres noms d'équipes jusque là inconnues à l'instar du MC. El Ulma, de Sanga Balende, du MK. Etanchéïté. Rafik BEN ARFA EST..Une qualification laborieusemais le meilleur reste à venir L'Espérance ST a passé, sans sueurs froides, le premier tour éliminatoire de la ligue africaine des clubs champions. L'on s'attendait, néanmoins, à ce que sa victoire de dimanche dernier soit plus convaincante contre un adversaire déjà battu au match aller et dont c'était la première apparition dans une compétition africaine. Or, les joueurs du Cosmos de Bafia, bien disposés sur le terrain et abordant le match sur les chapeaux de roue, n'ont pas fait de cadeaux devant un ensemble espérantiste qui a allié le bon et le moins bon. Une attachante équipe du Cosmos de Bafia Bien que menés au score à la suite d'une double faute de Yacoubi qui a marqué contre son camp, les « Sang et Or » ont bien réagi comme l'on s'y attendait et obtenu deux penalties que N'Djeng a réussi à transformer. Le succès de l'Espérance ST ne faisait plus l'ombre d'un doute en dépit de l'engagement et de la volonté des visiteurs qui, visiblement, ne sont pas venus à Tunis en victimes expiatoires. A preuve, les Camerounais n'ont, à aucun moment de la rencontre, cherché à fermer le jeu, ils sont allés de l'avant mettant, par intermittence, la pression sur une défense espérantiste qui continue à manquer de rigueur. José Do Moraïs a trouvé les mots pour justifier la sortie mi-figue, mi-raisin de ses joueurs : « Je dois reconnaître que mon équipe a eu à faire à un adversaire de qualité qui lui a posé beaucoup de problèmes. Il ne faut pas oublier qu'une bonne partie de mes joueurs n'a pas totalement récupéré sur le plan physique après le long déplacement de l'Equipe nationale. Et qu'ils devaient économiser leurs efforts en prévision des deux rencontres qui les attendent dans la compétition nationale. L'essentiel a été de passer au prochain tour ». En effet, trois matches importants, dont un en déplacement à Métlaoui en l'espace de huit jours, cela donne à réfléchir à des joueurs devant l'obligation des résultats à un tournant décisif du championnat national. Satisfactions et confirmations Tout compte fait, les satisfactions n'ont pas manqué côté Espérance ST. Il y a la qualification pour les huitièmes de finale d'une part et les bonnes dispositions du moment de quelques joueurs. - Hatem Bjaoui, entre autres, a été à notre avis, le meilleur joueur sur le terrain : engagement, abattage, ferme sur l'homme et offensif à outrance. - Ghilane Chaalali, ensuite, auteur d'un but remarquable : bien que surveillé de près, il réussit à se défaire de son adversaire, enchaîne en éliminant un autre défenseur et ajuste un tir d'une rare précision synonyme de troisième but, celui de la délivrance pour l'Espérance ST. - Yannick N'Djeng a mis beaucoup de pression sur les défenseurs camerounais, nous l'avons vu jouer à droite, à gauche et comme avant de pointe. Et deux penalties transformés avec un sanf froid remarquble. - Oussama Darragi, enfin, lequel entré en début de seconde mi-temps, a été précieux dans l'animation offensive démontrant par la même occasion qu'il retrouve progressivement ses marques. L'équipe en a bien besoin à l'heure qu'il est. Ne terminons pas sans évoquer la première titularisation de Harbaoui auteur d'une bonne première mi-temps et à l'origine des deux penalties accordés aux « Sang et Or ». Et à mettre l'accent sur la forte présence de Houcine Ragued égal à lui-même. Un bel exemple pour les jeunes Chaalani, Aboud, Mhirsi et ceux qui attendent de saisir une chance dans l'équipe rentrante. R.B.A Le CSS, à l'économie face au Sémassi, réalise l'essentiel.. Ghraïri: «Nous avons évité de prendre des risques inutiles» Fort de son écrasante victoire (5-0) réussie à Lomé, victoire synonyme de qualification aux Huitièmes de finale, le CSS a choisi de jouer à l'économie et de gérer à bon escient son avance par souci de ménager ses joueurs en prévision du match qui l'opposera demain à la JSK dans le cadre de la mise à jour de la 23ème journée. Et quand on ajoute à cette considération le contexte difficile que traverse l'équipe, sujette à une forte pression de son public suite à ses deux matches nuls concédés respectivement au CSHL et à El Gawafel, on comprend la petite prestation des Sfaxiens face au Sémassi de Sakodé. Celle -ci qui a eu le mérite de jouer franchement le jeu en dépit d'une cause quasiment perdue, surtout après le but précoce de Nboussi (3'). En effet, les Togolais, au prix d'un engagement physique total ayant frisé par moment la brutalité, se sont surpassés sans compter avec la seule ambition de réussir une probante prestation et de se racheter un tant soit peu de leur déconvenue à l'aller. En pensant au match contre la JSK Un match sans histoire si l'on excepte la blessure de l'axial Yassine Meriah et l'expulsion de Houssam Louati pour deuxième avertissement consécutif. Deux contretemps qui ont contraint le CSS à jouer le dernier quart d'heure de la rencontre à neuf puisque Ghraïri, ayant déjà procédé à ses trois changements, était dans l'impossibilité de remplacer son joueur blessé. L'entraîneur sfaxien dont c'est probablement l'avant dernier match à la tête de l'ensemble « Noir et Blanc », il devrait en principe passer le témoin à son successeur à l'issue de la rencontre en retard contre la JSK pense que « la large victoire obtenue dans la capitale togolaise a fait du match retour une simple formalité ». Il a noté que l'objectif « consistait à gérer au mieux l'avance acquise à l'aller et donc de se ménager en prévision du match en retard contre la JSK. C'est cette considération a fait remarquer Ghraïri qui était derrière la moyenne qualité de notre prestation ». Ghraïri a aussi formulé le vœu de voir son successeur désigné dans les meilleurs ce qui permettrait à l'équipe de se défaire de l'expectative qui la caractérise depuis quelques jours ». Inadmissible ! Au début du match ayant opposé dimanche le CSS au Semassi de Sokodé, une horde de pseudo supporters s'est, sans le moindre scrupule, prise au président du club Lotfi Abdennadher à l'adresse duquel elle lança des propos ordurier. Ces énergumènes sans foi ni loi oublient ou font semblant d'oublier les grand sacrifices consentis par Abdennadher pour son club de même les nombreux titres remportés par le club sous sa présidence, toutes disciplines confondues. Qui cherche, en orchestrant depuis quelques mois cette compagne de dénigrement, à pousser le president « Noir et Blanc » à la démission ? S'il y a un candidat qui voulait prendre sa place aujourd'hui, pourquoi cette personne ne s'est-elle pas manifestée et présenté sa candidature lors de la dernière Assemblée Générale élective du club ? Abdennadher, faudrait-il le rappeler, a attendu les dernières heures précédant l'expiration du délai de l'envoi des candidatures avant de se décider de présenter la sienne. Avec ce genre d'agissements, malheureusement récurrents, faudrait-il s'étonner des énormes difficultés éprouvées par nos différents clubs pour dénicher des hommes d'envergure en mesure de veiller à leurs destinées. A ce rythme qui va accepter de mettre de son temps et de son argent pour se faire payer en retour de la sorte ? L'infirmerie du club ne désemplit pas Après Khénissi et Hanachi qui se sont blessés au cours du match contre la Chine et Moncer qui a été touché juste après son entrée contre El Gawafel, Meriah et Ziadi sont venus s'ajouter à la liste. Le premier pour entorse au poignet et le second pour claquage au genou. Moncer, Meriah et Ziadi devront observer chacun un mois et demi de repos avant de pouvoir rependre les entraînements. L'absence d'une durée aussi longue de ces trois éléments de base risque de se répercuter négativement sur le rendement de l'équipe sfaxienne, au moment où la compétition aussi bien sur le plan national que continental aborde une phase délicate. Hamadi Daou refuserait le poste d'adjoint En attendant que l'on se fixe sur le nom du nouvel entraîneur qui sera choisi entre José Manuel, Roger Lemerre et Paulo Duarte, Hamadi Daou s'est vu proposer le poste d'entraîneur adjoint qui l'a refusée. Daou qui fut entraineur principal en remplacement de Ruud Krol ne pouvait pas en effet accepter de revenir par la petite porte. Ameur KERKENNI L'Etoile rentre indemne de Luanda.. Mission accomplie ! On savait que le score du match aller n'était guère suffisant tant la réaction de l'adversaire, fort modeste par ailleurs, était bien attendue. Mais il fallait faire confiance aussi à la bande de Benzarti pour reconnaitre la bonne préparation effectuée en ce sens et assure leur qualification sans trop de difficultés au tour suivant en prenant le contrôle du match d'entré. En effet, avec une formation à propension offensive où Mouihbi, Bangoura et Bounedjah placés sur le front aidé en cela dans l'organisation du jeu de Said et Brigui dans la récupération et le jeune Ben Amor dans l'animation offensive, les étoilés ont su comme à leurs habitudes prendre les choses en main dés le coup de sifflet pour imposer un pressing haut et profiter corrélativement des espaces concédés par l'adversaire. Tactique payante si l'on est puisque dés la 6ième minute Bounedjah bien lancé servi par Mouihbi profita de l'aubaine pour ouvrir le score au profit des siens. Libérés les camarades de Bédoui n'hésitèrent pas à prendre encore des risques à l'avant à l'idée de plier tôt le match.Si les sahéliens ont réussi dans leur démarche, il faut reconnaitre qu'ils ont maunqué de lucidité (Bounedjah 19', 39'). Côté angolais,si le but étoilé les a surpris, ils ont mis du temps pour réagir et après quelques tentatives infrutctueuses ils parvinrent avec l'aide de l'arbitre seychellois à obtenir un pénalty sur une faute peu évidente de Bédoui (José le transforma avec réussite 34'). Le jeu plus s'équilibra avec une relative domination locale tant la chaleur(33°) et l'humidité eurent raison du physique des sahéliens. En dépit des conditions climatiques difficiles La parité au résultat qualifia l'Etoile, mais Benzarti voit les choses autrement en prenant les devants dés la 46ième minute pour équilibrer son équipe. Maillon faible en première période, Brigui a été relevé par Jemel tout en avançant Tej d'un cran. Effectivement l'Etoile plus entreprenante grâce notamment au jeune Ben Amor qui a été remarquable d'énergie tant en phase offensive que défensive, continue à se créer d'autres occasions dont l'une a été conclue positivement par Mouihbi dans les filets (79') mais que l'arbitre annula prétextant un hors-jeu parfaitement inexistant. L'entré de Saâda, un revenat et Lahmar en cours du match ne changea pas grand chose tant ces changements sont motivés par des conditions climatiques difficiles. Bref, l'Etoile qui sait voyager en Afrique, assura sa qualifiaction au tour suivant où elle affrontera le club tanzanien de Yang African's, un autre déplacement difficile en perspective. Faouzi Benzarti: «On savait que c'est un match qui nécessite des nerfs d'acier. Si en plus la chaleur s'y invite, inutile de vous dire que les joueurs ont du mérite. Pour autant, le match s'est produit selon le scénario élaboré et souhaité. Le rôle défensif était primordial même après le but inscrit c'est en ce sens que la défense haute était déterminante et efficace»
