Après une lutte acharnée et une finale digne du rang des deux équipes, l'Espérance de Tunis a été sacrée championne de Tunisie. Une consécration amplement méritée des « Sang et Or » qui ne pouvaient se permettre de rater cette dernière marche après avoir cédé le titre de champion d'Afrique à El Ahly d'Egypte. Les coéquipiers de Hichem Kâabi ont tremblé en perdant le match de cette finale à domicile sur le score de trois sets à zéro. Ce revers n'a pas pour autant le moral des joueurs qui ont admirablement réagi lors de la finale-retour. Le premier responsable technique de l'Espérance, l'ex entraîneur national Basic n'a jamais douté et il nous l'a savoir juste après la victoire de vendredi dernier en ces termes : « nous avons bien su réagir après la défaite de subie lors du 1er match chez nous. Nous avons corrigé certaines choses et tiens à saluer la détermination des joueurs. Je tiens à rappeler que nous n'avons jamais douté car je connais la valeur de mes joueurs. La défaite est due à un relâchement, mais nous avons remis les choses en place et les deux victoires successives sur le score de trois sets à zéro le prouvent. Maintenant, il reste à disputer un autre match, à savoir la finale de la coupe de Tunisie. Il faut tout oublier et se remettre à nouveau au travail. D'bord, nous méritons d'être en finale car nous sommes allés chercher la qualification à cette apothéose à Sfax face au Club sportif Sfaxien. Nous fêterons ce soir (vendredi) ce titre, mais un autre challenge aussi important nous attend et à nous de prouver que nous méritons le titre de champion de Tunisie. Je dispose d'un effectif riche composé de 16 joueurs et cela nous a permis de palier à certaines défaillances et c'est tant mieux pour nous. Dans le même sens, cette abondance à motivé les joueurs qui devaient à chaque fois se donner fond pour mériter une place de titulaire au sein la formation rentrante. La concurrence est certainement une bonne chose pour ». Une Etoile brillante Pour Kammoun, l'Espérance n'a pas volé son sacre : « C'est une équipe qui a gagné en maturité. Elle était meilleure et plus présente mentalement. Techniquement, elle a pu valoriser son service et sa réception. Ce qui n'est pas le cas pour nous. C'est ce qui a fait la différence aujourd'hui. Le premier match n'est pas un accident, mais nous n'avons pas su jouer de la même façon au des deux derniers matches. Pour aujourd'hui, quand on perd jusqu'à quatre directes à la réception sans compter les autres fautes individuelles, je pense qu'il n'en faut pas plus pour perdre. Pour la finale, c'est un autre match, un autre contexte et on essayera de sauver la saison » Le plus heureux de tous les présents, c'était indéniablement le président de la section volley-ball Chakib Bouslama : « On savait que nous ne pouvions être plus mauvais que lors du premier match, c'est ce qui nous a permis de réagir et de remettre les pendules à l'heure avant de remporter le titre. La victoire à Sousse a ouvert la voie du sacre que je trouve mérité. Après le match perdu chez nous, nous sommes parlés et j'ai dit aux joueurs que rien n'est perdu et que le titre est encore à notre protée. Je leur ai demandé la défaite car ils ont été mauvais tout en perdant deux sets sur le score de 23 à 25. Ceci pour dire qu'ils n'ont pas été ridicules. Il reste la finale de la coupe de Tunisie. On fêtera d'abord ce titre et on se remettra vraiment au travail demain lundi pour bien préparer cette échéance et les joueurs savent que rien n'est gagné d'avance. Il faut une nouvelle concentration et j'espère qu'on réalisera le doublé ! » L'ASH et le COK fortement représentés Les présents à cette confrontation entre l'Etoile et l'Espérance auront certainement constaté la forte présence de joueurs ayant porté les couleurs de l'ASH et le COK. Ils sont neuf en tout cinq joueurs de l'A.S.Haouaria et qui sont Ben Othmen, Miladi, Jerbi les frères Hmissi. Du côté du Club Olympique de Kélibia, on en comptera quatre. Il s'agit de Kadhi, Ben Cheïkh, Fehri et Mrabet. On en trouve de tout. Du libero, au passeur, en passant par les centraux et les faux-passeur. On en parle pour rendre hommage à ces deux associations qui auraient pu joueur les premiers rôles et remporter tous les titres si elles disposaient d'un peu plus de moyens pour retenir leurs joueurs.