L'affiche reste toujours alléchante, et comme lors de tous ses semblables de la dernière décade, le match d'hier a donné des bouffées de chaleurs aux Bizertins et des sueurs froides aux ‘Bardolais'. Il n'y avait pas eu ce qu'on appelle communément de round d'observation puisque dès le coup d'envoi de la rencontre les ‘jaunes et noir' s'installent dans le camp des ‘vert et rouge' et font de côté gauche stadiste une autoroute sans péage. Déjà, vers la 5ème une actionping-pong dans la surface stadiste a généré une grosse panique devant les bois de Amdouni, et, pris de panique Abbes a failli détourner le cuir dans ses propres bois. La transversale évite le pire au ST. C'était un avertissement sans frais. La réponse stadiste était trop timide vers la 8ème et Marzouki s'est vu son centre tir cogner le montant gauche de Kesraoui avant d'aller mourir à côté. Les efforts des locaux ont été récompensés à la 10ème, puisque Jacques Besson ne trouve aucune peine d'inaugurer la marque suite au caviar servi par ce danger constant qu'était Mbengué. Ce dernier, avec sa faculté de conserver la balle, et avec une vista supérieure à la normale, il avait permis aux siens de ne jamais desserrer leurs crocs. Depuis l'ouverture du score, l'intensité avait beaucoup baissé, faute à un Stade Tunisien, sans tête ni jambes. Des joueurs amorphes réduits au simple rôle de figurants, qui perdent quasiment tous leurs duels qu'ils soient individuels ou collectifs, et qui ne pèsent aucun poids devant. Bref c'était une équipe stadiste qui n'avait pas les qualités d'aller au bout de ses intentions, et l'interrogation qui taraudait les esprits était relative au manque d'audace du staff technique qui avait aligné un ensemble sans le moindre attaquant de race. Un système de pilotage archaïque... Le CAB avait dominé mais avait beaucoup péché dans les derniers vingt mètres. Au retour des vestiaires, les camarades de Kesraoui reculent un peu laissant le match s'équilibrer. L'équipe stadiste semble remise en selle mais les hommes deGhraïri n'ont jamais été vraiment inquiétés. La tête de Hicheri suite au coup franc botté par Korbi passe au dessus du cadre (47ème). Les stadistes poussent, insistent, mais ne trouvent pas la faille. A la 69ème Ben Dhief auteur d'u beau slalom, finit par terre en pleine surface adverse et demande la sentence suprême que l'homme en noir le lui refuse. Durant tout le dernier quart d'heure le Stade Tunisien a été plus entreprenant mais jouant sans avant centre nominal, toutes ses tentatives étaient vaines, et au contraire le club de Bizerte avait failli enfoncer le clou par l'entremise de Ghrab mais Amdouni sauve ses bois. Le score devait en rester là. Le Club Athlétique Bizertin est sur la bonne voie. Le Stade Tunisien a besoin de décisions courageuses et ce, à bon nombre de niveaux. Avant de clore, il faut remarquer que les fans ‘cabistes' que nous citons toujours en exemple avaient été promoteurs d'un langage coloré irrecevable qui a poussé l'arbitre a arrêter pendant quelques secondes les débats. Sans cela la fête aurait été totale. MAE synopsis Stade du 15 octobre Temps automnal vent assez léger CAB – ST: 1 – 0 But de : Besson (10ème) Pelouse du stade en très mauvais état Assistance celle autorisée Arbitrage de Yassine Harrouche, assisté par Yemen Mellouche et MohamedCharfi Quatrième arbitre : Emir Ayadi Commissaire du match : Atef yaâcoubi Formations des deux équipes : CAB : Kesraoui – Mathlouthi – Kchok – Hmani – Mejri – Sdiri – Saïdane –Mbengue – Trabelsi – Hamdouni - Besson ST : Amdouni – M'hadhebi – Kochti – Abbès – Hicheri – Korbi –Kouassi –Boughanmi – Marzouki – Jaffala – Ben Yahia Changements : CAB : Hamdouni par Ghrab (64ème), Trabelsi par Ben Ouannès (78ème),Besson par Hosni (90ème) ST :Ben Yahia par Ben Dhiaf (46ème), Jaffala par Celinho (60ème), Kouassi parBouazzi (75ème) Joueurs avertis CAB : Kchok (50ème), Saïdani (58ème)