Tunis-Le Temps : La victime dans cette affaire de viol, souffrait, selon un certificat médical dûment établi par un psychiatre de la santé publique, de dédoublement de la personnalité. Profitant de cette psychose dont était atteinte cette jeune fille, pourtant étudiante à l'université,les deux jeunes hommes , accusés en l'occurrence, Parvinrent à abuser d'elle, bien qu'elle rejetât leurs avances au départ. Pour accomplir leur vile besogne, ils la conduisirent dans un lieu isolé près d'une montagne à Bizerte, avant de prendre la fuite en laissant leur victime dans un état lamentable. Arrêtés suite à la plainte des parents de la jeune fille, les deux complices déclarèrent, qu'à aucun moment ils n'avaientt usé de la force ou de la contrainte, la jeune fille ayant été tout à fait consentante. Cependant, étant donné son état psychologique, la victime est considérée comme n'ayant pas d'assentiment, ce qui rend l'acte commis par les deux jeunes hommes comme étant un viol. Comparaissant devant le tribunal, les deux accusés ont quand même soutenu que la jeune fille qui paraissait dans un état normal, n'a pas manifesté de refus ni d'objection à ce qu'ils lui avaient demandé. L'avocat de la défense sollicita les circonstances atténuantes et présenta une attestation des parents où ils renonçaient à se constituer partie civile, ce qui n'éteint pas l'action publique.