Plus que trois équipes tunisiennes en course dans les deux compétitions africaines : l'Etoile SS en ligue africaine des clubs champions, l'Espérance ST et le Stade Gabésien en coupe de la Confédération. Le mérite dans ce premier tour revient, incontestablement aux Gabésiens qui sont allés tenir en échec l'AS. Kaloum dans la fournaise du stade Modibo Keïta à Conakry et ramener une qualification à laquelle peu de personnes attendaient. Le Club Africain, quant à lui, mérite le prix « citron » pour avoir échoué dès son entrée dans une épreuve qui constituait son principal objectif pour la saison 2015-2016. La belle affaire des Gabésiens ! Procédons dans l'ordre des dates de déroulement des deux compétitions. Vendredi 18 mars, le Stade Gabésien a démenti tous les pronostics en ramenant sa qualification au prochain tour de la coupe de la Confédération. En effet, personne n'osait miser le moindre millime sur les chances des Gabésiens, seuls leurs supporters sudistes ont continué à y croire et ils n'ont pas été déçus. Un beau match nul ramené du chaudron du stade Modibo Keïta de Conakry arraché à une équipe de l'AS. Kaloum qui compte dans ses rangs pas moins de quatre internationaux. Lassaad Dridi qui, en peu de temps, a transformé le Stade Gabésien a tenu son pari en dépit du but concédé au match aller dans ses dernières secondes. Avec pour autre objectif de le conduire encore plus loin dans l'épreuve. Possible dans la mesure où il accueillera Zanako, son adversaire du prochain tour, à domicile. L'EST : enfin le résultat et la manière Samedi 19 mars : l'Espérance ST s'est carrément promenée devant une modeste équipe de Renaissance FC. Cinq buts au tableau lumineux au coup de sifflet final et ce n'était pas très cher payé pour les Tchadiens de Renaissance FC. On ne pouvait, d'ailleurs, attendre mieux de ces derniers qui ne disposaient que de quatre joueurs sur le banc des remplaçants. Les « Sang et Or » de Tunis en ont profité pour réaliser l'un de leurs meilleurs matches de la saison alliant résultat et manière. Une prestation qui a permis à Ammar Souayah de faire bénéficier quelques joueurs parmi son effectif pour leur accorder plus de temps de jeu. A l'instar de Jelassi auteur d'une brillante prestation. Tout comme les Gabésiens, l'équipe de Bab Souika aura l'avantage de disputer le match retour contre les Tanzaniens d'Azzem, leur prochain vis-à-vis des huitièmes de finale au stade de Radès juste après le derby de la capitale. Mathlouthi et le coaching de Benzarti Un peu plus tard en ce même samedi 19 mars à Sousse où l'Etoile SS accueillait le MO. Khrouribga. Une première période de jeu mi-figue mi-raisin de l'Etoile qui a failli se faire surprendre sur deux contres des Marocains et encore une fois son gardien Mathlouthi a sauvé de justesse la mise. Il a fallu attendre la reprise et le coaching de Faouzi Benzarti pour voir les Sahéliens délivrer leurs supporters. Les rentrées d'Akaïchi et de Dramé aux lieu et place de Aouichi et Tej ont permis au premier de marquer en début de seconde mi-temps et au deuxième faire autant en fin de match. L'Etoile mérite amplement cette qualification aux huitièmes de finale même si ses joueurs n'ont pas fait montre de cette maîtrise dont ils ont fait preuve dans la compétition nationale. Heureusement que leurs homologues de l'équipe marocaine n'étaient pas au top mentalement et psychologiquement après la démission de leur entraîneur attitré et leur bien mauvais classement. L'Etoile aura à faire au prochain tour à un adversaire plus costaud en l'occurrence Enyemba. Ce sera une autre paire de manches un peu plus compliquée. CA : le calice jusqu'à la lie Dimanche 20 mars : on s'attendait à une qualification du Club Africain pour aboutir à la passe de quatre en cette journée de la fête de l'Indépendance de la Tunisie. Le Club Africain qui a fait de la saison 2015-2016 celle des sacres en championnat et en coupe de Tunisie et notamment en ligue africaine est passée, encore une fois, à côté de l'événement. Le « petit » but d'avance du match aller à Radès s'est avéré insuffisant pour passer sans dégâts le piège du Mouloudia de Bejaia. Quand on dispose d'un effectif aussi étoffé en joueurs de qualité, on n'a pas le droit d'aborder le match retour avec une avance au score aussi courte. Résultat des courses : énième menace de démission de Slim Riahi. A moins de gagner le derby du 3 avril !!! selon un membre du club présent à Béjaia. La solution était par contre d'éviter de mettre les joueurs sous forte pression le jour du match en apprenant que leur président rendra le tablier en cas d'élimination.