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Le management en Tunisie
Publié dans Le Temps le 07 - 05 - 2016

Plusieurs gestionnaires, écrivains, chercheurs ... considèrent ce terme anglais comme un ‘ART', et qui dit art, dit un artiste. Lorsqu'on projette nos yeux sur les entreprises, des instituts, des ministères et tous les environnements où on pratique la gestion, on peut dégager deux cas : Un premier cas où on trouve l'existence de cet art et LES artistes qui l'assurent. Et un deuxième cas qui est, bien évidemment, l'absence complète de cet art.
Il est inévitable qu'il existe toujours des managers qui échouent dans leurs jobs et qui n'ont que cette appellation, mais en termes de mise en œuvre ils ne font rien.
Sans doute, c'est le cas de tout ce qui est public dans notre pays, et ce en commençant par les ministères, jusqu'aux instituts et les PME. Depuis des années et jusqu'à ces moments-ci, on vit dans un environnement qui ne tient pas compte de la gestion, ou qu'il n'en sait rien !
Si nous faisons un sondage dans lequel on demande aux gens de dire s'ils sont satisfaits ou pas du service des ministères, aux étudiants des instituts publics s'ils considèrent qu'ils sont bons ou pas... les résultats seront sûrement négatifs. Pourquoi ? Aause de quoi ? La réponse est : à cause de la mauvaise gestion. Et la question qui se pose : pourquoi cette mauvaise gestion ?
Pour répondre à cette question, faisons une comparaison entre la Tunisie et le Japon, un pays dont on parle beaucoup en ces dernières années et que tout le monde considère comme un modèle de perfection. Durant les premières années du cycle éducatif des élèves, les professeurs mettent l'accent sur le développement des compétences culturelles.
Par contre, en Tunisie, on ne voit que des enfants qui jouent dans les salles de classes, surla route...Entretemps, les enseignants sont en train de faire du n'importe quoi, tout en respectant ceux qui exercent leurs métiers avec dévouement, et là on trouve le problème du contenu du système qui est imposé par le ministère.
Dans le cadre des entreprises japonaises, les managers favorisent toujours le travail en équipe, c'est l'une des éthiques les plus importantes de la culture professionnelle, ils donnent aussi de l'importance au déjeuner et à la pause-café avec les collègues, car ils peuvent maintenir l'harmonie au sein du groupe.
Cette harmonisation permettra au groupe de finir leurs travaux dans le temps donné, sinon, ils sont obligés de rester jusqu'à ce qu'ils soient finis. Tandis que dans notre pays, non seulement ils s'absentent beaucoup, mais ils ne font presque rien. L'entreprise perd de l'argent pour les payer sans avoir aucun revenu.
Lorsqu'on regarde maintenant les hautes études, et si on essaie de classer les instituts tunisiens par rapport à d'autres des Etats Unis ou du Canada, on aura besoin de plusieurs feuilles pour arriver aux classements de nos universités.
Au top de ce classement, on trouvera sans doute, l'université prestigieuse, Harvard, et sa voisine MIT (Massachussetts Institute of Technology). Ces deux sont très bien connues par leurs systèmes éducatifs, par leurs disciplines, leurs éthiques, ... Tout simplement, ce sont deux écoles de haute qualité.
Au niveau des systèmes éducatifs, on connaît bien leur rigueur, des systèmes destinés principalement aux génies, et c'est pour cette raison que la chance d'acceptation de la candidature est très faible. Les étudiants sont censés être responsables dès le début, ils ont la liberté de choisir leurs classes, leurs professeurs et tout, ceci favorise des études sérieuses et approfondies.
Même les professeurs sont censés être responsables aussi, respecter leur temps, faire de leur mieux pour délivrer l'information. De plus, le système n'exige pas seulement l'évaluation des étudiants, mais ces derniers ont aussi la chance d'évaluer leurs professeurs, c'est le vrai sens de l'égalité...
Mohamed Ali SOULA


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