Histoire de lui donner très vite, un avant-goût de paradis... Pour les « Houris », attendons voir qu'il se décide à nous dicter ses préférences, avec des trémolos dans la voix, car il aurait le cœur si tendre, à effeuiller les marguerites, chemin faisant, qu'il sera difficile de satisfaire, son humeur, joyeusement vagabonde, et primesautière, si fleur-bleue sur la question qu'il rougira comme une pivoine, avant de poser sa besace, pour le repos du guerrier, si heureux de pouvoir enfin, être de retour parmi les siens ! Accueillons-le à bras ouverts, comme il se doit, l'enfant prodige, si doux, si calme, de retour au bercail en émissaire de la paix, dépêché par Daech, dont il serait un enfant chéri, preste à obéir aux ordres, et même à les anticiper s'il le faut, pourvu que sa quille éclate. Mais lui ne veut pas aller à la mer. Mais il est né comme ça. Non ? Pas si sûr ? Un nom parmi tant d'autres, un nom qui en cache un autre ? Mais de quel terreau est-il fait ? De quelle argile ? Des mains l'ont façonné, malléable, il s'est laissé faire, et aujourd'hui il se donne l'illusion, de surcroît, de pouvoir conduire son destin. Celui des autres aussi dans la foulée. C'est bien la tangente qu'il préfère, n'est-ce pas ? Le terreau était friable, il faut bien l'avouer, parce qu'un jour il a plu très fort, et les mauvaises graines ont germé. Et c'est ainsi qu'il s'est catapulté, sauveur autoproclamé, des nations en déperdition, qui ne lui ont rien demandé, sauf de passer son chemin. Les loups-garous ne seront jamais les sauveurs de la nation. Trop de sang sur les mains ça tâche. Et c'est sans rémission.