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Un secteur dynamique avec des perspectives de libéralisation
Publié dans Le Temps le 29 - 07 - 2016

Dans sa dernière analyse, l'intermédiaire en bourse Mac Sa, dresse une analyse du secteur de la distribution automobile en Tunisie. Un secteur que les analystes de Mac Sa, qualifient du secteur dynamique avec des perspectives de libéralisation. Ci-dessous l'analyse complète.
Selon l'Agence Technique des Transports Terrestres « ATTT», le parc des voitures en Tunisie est estimé, à fin 2014, à près de 1 800 000 véhicules qui circulent sur les routes de la Tunisie tout en sachant que ce chiffre peut être revu à la baisse du fait que certains véhicules ont été détruits ou mis à la casse sans que leurs propriétaires ne le signalent.D'après la même source, le parc des voitures s'agrandit, annuellement, à raison de 70 à 80 mille véhicules. ( graphique 1)
La demande pour les véhicules légers a toujours été largement supérieure à l'offre et ce en dépit de la hausse des prix des véhicules importés (suite à la dépréciation du Dinar tunisien face à l'Euro/ Dollar) ainsi que la progression continue du prix du carburant. Une demande qui va de pair avec l'amélioration du pouvoir d'achat du tunisien et sa quête continue pour une meilleure qualité de vie. D'ailleurs, le taux d'équipement des ménages tunisiens ne cesse de progresser passant de 20% en 2007 à près de 27% en 2014, selon l'INS.
Ce taux de motorisation des ménages tunisiens reste relativement modeste par rapport à certains pays européens. A titre d'exemple, le taux d'équipement des ménages en France est de 82,8%, en 2011, selon INSEE. Ceci étant, comparé à d'autres pays maghrébins tels que le Maroc ou l'Algérie, la Tunisie reste mieux équipée. (Graphique2)
Le taux de pénétration du marché automobile tunisien (nombre de véhicules légers pour 1 000 habitants) a atteint les 91 véhicules pour 1000 habitants en 2011 devançant ainsi les autres pays de l'Afrique du nord. Cependant, des pays tels que la Turquie, la Roumanie et la France enregistrent des taux de pénétration plus élevés de 110, 203 et 482 respective- ment. Ceci laisse encore un potentiel de croissance important pour le marché de la distribution automobile en Tunisie.
Le segment des véhicules légers
Le segment des véhicules légers représente la plus grosse part du marché automobile en Tunisie avec environ 96% des ventes totales. Ces véhicules légers circulant en Tunisie proviennent soit du marché officiel dont les principaux acteurs sont les concessionnaires automobiles (marché des premières immatriculations) soit du marché parallèle composé des entités réalisant des revenus en dehors des circuits officiels des concessionnaires automobiles par la réimmatriculation des véhicules ayant pour pays de 2ème mise en circulation la Tunisie. (Graphique 3)
Le marché officiel des véhicules légers
Le marché des concessionnaires automobiles compte environ une vingtaine d'intervenants officiels et offre au moins 10.000 emplois directs alors que les emplois indirects sont inestimables (leasing, location de voitures, annonceurs, investissements publicitaires, fournisseurs d'outillages, réseaux de garagistes, électriciens, revendeurs de pièces de rechange, experts automobiles, assureurs, etc.).
Le secteur fournit aux caisses de l'Etat au moins 100 millions de dinars par an avec sa taille actuelle.
Le marché automobile en Tunisie est soumis à un ensemble d'au- torisations (cahier de charges, agrément concessionnaire délivré par le ministère du Commerce) alors qu'il devrait être un marché ouvert comme n'importe quel secteur économique en Tunisie. Aujourd'hui, le marché est toujours soumis au système des quotas. Le marché officiel des véhicules légers représente environ les deux tiers des ventes annuelles. Ces véhicules sont regroupés en deux segments selon l'usage à savoir:
== Les véhicules particuliers (VP): Véhicules de transport de personne comportant au maximum 9 places assises (y compris le siège du conducteur) avec un poids total en charge du véhicule qui doit être inférieur à 3,5 tonnes.
== Les véhicules utilitaires (VU): Véhicules capables d'assurer des fonctions très différentes, généralement à des fins professionnelles. Il peut s'agir d'un fourgon d'un pick-up, d'un camion, d'une camionnette.
Les ventes des véhicules neufs en progression continuent sur les trois dernières années malgré la morosité économique.
Le marché des véhicules légers reste fragmenté avec une vingtaine de concessionnaires automobiles avec plus de trente marques commercialisées en Tunisie. Les concessionnaires opèrent soit sur le segment des véhicules particuliers, soit sur celui des véhicules utilitaires, soit, pour la plupart, sur les 2 segments.
En 2015, les concessionnaires automobiles tunisiens ont écoulé près de 54 200 véhicules légers neufs, ce qui constitue une légère augmentation de 1,6% par rapport à 2014. Malgré le contexte économique difficile, le secteur des VL a bien consolidé sa tendance haussière, amorcée depuis plus de 4 ans, sans pour autant parvenir à rattraper ses niveaux d'avant la révolution. D'ailleurs les ventes de 2015, sont 8% en dessous du niveau record de 58 900 VL vendus en 2010. (Graphique 4)
Part de marché par concessionnaire
En 2015, le groupe ENNAKL automobiles a confirmé sa place de leader pour la deuxième année consécutive suite à la commercialisation de 8 516 véhicules, soit une part de marché 15,7%, devançant de très peu (pour seulement 9 véhicules) le groupe UADH appartenant au groupe Loukil.
Le groupe ARTES se trouve relégué à la 3ème position avec une part de marché de 12,9% après avoir occupé, la première place en 2012 et 2013 et la deuxième place en 2014. (Graphique 5)
Part de marché par marque
Les marques européennes restent les plus vendues en Tunisie et ac- caparent près de 60% du marché. Ceci étant, ces dernières années, les marques asiatiques commencent à faire leurs percées et s'assurent des parts de plus en plus importantes vue le rapport qualité/prix offert et qui répond de mieux en mieux aux attentes du tunisien.
Le classement par marque, fait apparaître CITROEN comme la marque des véhicules légers la plus vendue en 2015 et ce pour la deuxième année consécutive. En effet, la société AURES Auto (filiale de la holding UADH) concessionnaire officiel de la marque CITROEN, a réussi à consolider sa place de leader en 2015 avec 6 731 VL vendus soit une part de marché de 12,4%.
La marque allemande, VOLKSWAGEN, vient au deuxième rang suite à la commercialisation de 5 433 VL en 2015 (soit une PDM de 10%) suivie par la marque française PEUGEOT (9,7% de PDM) alors que la marque RENAULT se trouve à la 4ème place en dépit d'une légère baisse du nombre des VL vendus en 2015.
Concernant les marques sudcoréennes, KIA vient de se hisser à la 5ème place alors que la marque HYUNDAI (qui a bien cartonné en 2014) se trouve toujours à la 8ème place. (Graphique 6)
Part de marché par segment
Sur l'ensemble des véhicules légers, les véhicules particuliers se taillent la part du lion avec 71,3% en 2015 contre 28,7% pour les véhicules utilitaires.
En 2015, 38 634 véhicules particuliers ont été vendus en légère hausse de 1,11% par rapport à 2014.
Sur ce segment, RENAULT, a arraché la première place avec une part de marché de 10,95% devançant de peu (14 véhicules seulement) la marque Sudcoréenne, KIA, qui a porté sa PDM en 2015 à 10,92% (soit 4 210 VP vendus). En 3ème position, on trouve la marque Volkswagen, avec une PDM de 10,7%
Le nombre de véhicules utilitaires a atteint, en 2015, un niveau historique soit 16 734 unités affichant ainsi une belle progression de 10,44% par rapport à 2014.
Pour les véhicules utilitaires, la marque japonaise ISUZU, représentée officiellement en Tunisie par le concessionnaire Afrique Auto, domine toujours le marché des VU, en 2015, en accaparant près de 24% pour 3 755 unités vendues, juste devant Citroën (3 440 unités) et suivie par la marque PEUGEOT (1 560 unités). À eux trois, ils représentent 56% du marché des véhicules utilitaires en Tunisie, en 2015.
Les marques indiennes apparaissent également dans le classement des TOP 10 des VU les plus vendus en 2015 à savoir la marque MAHINDRA avec 782 véhicules. La nouvelle marque indienne TATA a fait son entrée sur le marché tunisien en 2015, avec la commercialisation de 131 véhicules utilitaires (0,84%), soit plus que FORD (0,59%) et Nissan (0,42%).
Le marché d'occasion
des véhicules légers
La baisse des quotas d'importation des véhicules neufs (1ères immatriculations) en 2011 a profité au marché parallèle. Selon les chiffres de l'ATTT, les ré-immatriculations ont augmenté à un TCAM de 10,2% sur la même période 2011-2015 pour atteindre les 27 808 véhicules, en 2015.
Ce marché parallèle a atteint son pic historique durant la période 2012-2013 accaparant ainsi près de 36% des véhicules mis en circulation sur le marché tunisien. Depuis 2014 et même 2015, cette part a légèrement baissé pour se situer à 34% (27 808 véhicules) soit un peu plus de la moitié du marché officiel (54 203 véhicules).
L'accroissement de la part de marché du circuit parallèle durant les quatre dernières années s'explique par la conjugaison de plusieurs facteurs à savoir:
== Les restrictions à l'importation des véhicules neufs: Une offre des concessionnaires agréés qui ne satisfait pas l'ensemble de la demande .
== La hausse du nombre des tunisiens qui sont à la recherche de la parfaite combinaison entre Véhicule « bonne occasion » et « prix intéressant », surtout après la révolution où le pouvoir d'achat du ménage tunisien a été amoindri.
== Le relèvement de l'âge maximal des véhicules d'occasion importés de 3 ans à 5 ans, en juillet 2012.
== L'avantage en matière de paiement de droits et taxes ac- cordés aux tunisiens résidents à l'étranger pour l'importation de véhicules (Un premier véhicule en franchise totale et un second véhicule avec droit de douane réduit à 25%).
== Le changement des habitudes de consommations chez les européens qui se tournent vers des automobiles plus « écolos » et se débarrassent en conséquence, des anciens véhicules dits « plus polluants » à des prix raisonnables. (Graphique 7)
Le segment des véhicules industriels
L'offre des véhicules industriels s'adresse à une clientèle professionnelle qui opère aussi bien dans le secteur des services (transport, négoce, etc.) que dans l'industrie. Les véhicules industriels (VI) se classent en deux fa- milles et ce, en fonction des besoins de leurs clients :
== Le matériel de manutention et de travaux publics
== Les véhicules de transport routier qui se classent à leurs tours selon le Poids Total Autorisé à la Charge (PTAC).
Ce segment de véhicules industriels est fortement lié à la conjoncture économique. D'ailleurs entre 2010 et 2014, la croissance a été en dents de scie et au rythme de l'économie tunisienne.
En 2014, les premières immatriculations de VI ont atteint les 3 557 véhicules en hausse de 28,9% par rapport à 2013. C'est le volume de vente le plus haut historiquement et ce grâce à la libéralisation, en 2012, de ce segment qui était auparavant régi par le système des quotas. Désormais le segment des véhicules industriels est devenu autorégulé.
Près d'une vingtaine de marques de véhicules industriels sont commercialisées en Tunisie. Les trois premières marques ont accaparé un peu plus de 60% du marché en 2014.
Il s'agit d'IVECO avec une PDM de 24%, MAHINDRA avec une PDM de 21% et ISUZU (représentée par la société Afrique Auto) avec 16,7% de PDM. D'ailleurs, le leader historique à savoir la société SOTRADIES (Distributeur de la marque IVECO) a bien confirmé sa place en accaparant à lui seul une PDM de 24% du segment des véhicules industriels durant l'année 2014.
Un autre fait marquant, c'est qu'une année après l'implantation de son unité de production (2013), la marque indienne Minhandra, distribuée par la filiale MEDICARS du groupe Zouari, a occupé en un temps record la 2ème place avec une part de marché de 21% avant même la fameuse marque japonaise ISUZU (16,7%).
Repenser le secteur pour une meilleure dynamique
Le secteur automobile est un secteur très dynamique qui crée de l'emploi, aussi bien direct qu'indirect, et participe à hauteur de 100 millions de dinars aux caisses de l'Etat. Mais c'est un secteur qui reste accablé doublement par le système de quota, d'une part, et par la prolifération du marché parallèle d'autre part.
L'essor du secteur viendra
de sa libéralisation
Les opérateurs du marché réclament la libéralisation du secteur des véhi- cules légers comme c'est le cas pour les véhicules industriels en 2012, un marché qui s'est régulé avec des importations qui ont baissé, un meilleur service et un meilleur rapport qualité prix, encourageant les concessionnaires à fournir de meilleurs services, à étendre leurs réseaux, à créer de l'emploi et donc à développer l'économie.
Selon les professionnels, l'ouverture du marché ne peut qu'améliorer la concurrence, l'investissement et les impôts collectés. Selon Mr Mehdi Mahjoub, porte-parole de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles, « les importations de véhicules ne représentent que 3,2% des importations totales de la Tunisie alors que les exportations du secteur automobile, à travers les PME créées grâce aux concessionnaires automobiles, représentent 40,7% des exportations totales du pays en 2014, soit 9 fois le montant d'importation des véhicules. Donc, le secteur automobile s'autofinance largement ».
...Mais aussi
de la réorganisation
du marché parallèle
Hormis le système de contingent, les opérateurs officiels font face à une concurrence déloyale de la part du marché parallèle qui fournit à lui seul le tiers des besoins annuels du marché. Les dernières mesures gouvernemen- tales, à savoir le relèvement de la limite d'âge des voitures importées de 3 ans auparavant à 5 ans désormais et l'autorisation donnée aux Tunisiens Résidants à l'Etranger (TRE) lors de leur retour définitif outre d'un premier véhicule RS (sans droit de douane), d'un second véhicule avec droit de douane réduit à 25%. Deux mesures qui alimentent bien le marché parallèle mais qui ont aussi des impacts négatifs d'ordre fiscaux, environnementaux et de sécurité routière.
Reste à savoir que le marché de l'occasion est toujours dominé par l'informel. Sa réorganisation en l'intégrant dans l'officiel permettra, selon les spécialistes, de doubler facilement les recettes de l'Etat en provenance de ce secteur, d'encourager l'investissement et de créer de l'emploi.
Les échanges commerciaux de l'industrie automobile en Tunisie
Source : INS
D'ailleurs, le Maroc, qui a aussi un marché informel très présent et qui alimente 70% du marché a tenté cette expérience et les concessionnaires ont investi ce marché parallèle. Plusieurs opérateurs ont créé des filiales dédiées à l'instar de Sopriam (Peugeot et Citroën), Fiat ou Mercedes. Ils ont bénéficié d'un traitement fiscal favorable qui a été introduit à partir de 2013 : la revente de voitures d'occasion est soumise à une taxe sur la valeur ajoutée qui représente l'équivalent de la TVA sur la marge bénéficiaire alors qu'auparavant il fallait s'acquitter, à chaque revente, d'une TVA de 20% sur le prix global.
L'initiative a été accueillie favorablement par les professionnels marocains du secteur. Elle a permis d'organiser le marché de l'occasion, et favoriser également la reprise et la fidélisation des clients qui optent pour la même marque. C'est un pas pour encourager le renouvellement. Les voitures d'occasion seront contrôlées par les services spécialisés des concessionnaires.


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