Hier, la famille, les collègues, les élèves du professeur, écrivain et homme de lettres Mongi Chemli, ainsi que tous ceux qui l'ont connu, de vive voix ou à travers ses œuvres littéraires, lui ont fait un dernier adieu, au cours de la cérémonie de son inhumation au cimetière du Jellaz. Il était hautement cultivé et il a été parmi les premiers enseignants de littérature arabe et comparée, à l'université du 9 avril. Les enseignants de sa trempe ne courent plus les rues de nos jours car il représente la période de l'âge d'or de la littérature arabe en Tunisie et dans tout le monde arabe. Il a été le représentant de la Tunisie à l'UNESCO à Paris. Il a également animé pendant longtemps des émissions culturelles à la radio nationale et notamment celle où, en compagnie de la poétesse Zoubeida Bchir, il prodiguait de précieux conseil à ceux qui lui envoyaient des essais de poèmes ou de nouvelles en langue arabe. Il était en effet féru de poésie et de littérature arabe et il inculquait aux fidèles auditeurs de cette émission, les ficelles permettant d'enrichir leurs connaissances de la poésie et de la littérature arabe, et il leur prodiguait des conseils pour puiser efficacement dans les meilleurs recueils de la littérature et de la poésie arabe, de Omrou'oul Qays, Al Khansa à Moutanabbi, Abou Nouwas, Aboul Kacem Chabbi, Nizar Qabbani ou Fadwa Touqan. Ses étudiants garderont de lui, le souvenir d'un homme affable courtois, et sérieux qui s'est sacrifié à la cause de la culture et du savoir et a tant donné à ses étudiants et aux générations qui ont joint l'utile à l'agréable à travers ses oeuvres et ses nombreuses interventions. Paix à son âme