Une radio web baptisée "RadioUni" à l'Institut Supérieur de la Musique de Sousse    La Nasa finance le projet d'un système ferroviaire sur la lune !    Un Hommage à un Héros Méconnu :Dr Fteriche    2ème édition du manifestation « un monument... et des enfants... » au Palais Abdellia    Union européenne –Tunisie : Aux jeunes qui donnent le cap !    Nacir Triki, nouveau DG d'Amen Invest    Les recettes des exportations d'huile d'olive en hausse de 91%    Reportage : Les diplomates à la découverte du Nord-Ouest    Marché africain : Ensemble vers une prospérité partagée    Un langage crypté, un complot contre la Tunisie ? Gare à ces théories de complot !    La répression contre les universités françaises s'intensifie : à quand la fin du scandale ?    Tournoi de Rome : Ons Jabeur connaît son adversaire    Moez Barkallah : la commission parlementaire a durci les peines proposées concernant les bâtiments menaçant ruine    Pourquoi | El Mourouj : que reste-t-il de son parc ?    Démarrage, hier, du bac blanc : Un avant-goût encourageant    La famille médiatique en deuil : Le journaliste Ali Jridi n'est plus    Exposition personnelle de Rym Hajjem à la Galerie Saladin : Des œuvres picturales pleines de vie et de fraîcheur    En bref    Ce vendredi, au Rio, Projection et débat : «Bye Bye Tibériade» et la Nakba en toile de fond    Chokri Hamda : nous devrions recevoir la réponse de l'Agence antidopage dans un délai de quinze jours    EXPATRIES : L'EST veut récupérer Montassar Talbi    Rallye Tanit : Plus de cent motards au rendez-vous!    Baisse vertigineuse des bénéfices de Sotipapier en 2023    Qui peut le plus, peut le moins… : A table avec le Stade Tunisien    La Tunisie réaffirme son soutien inconditionnel au peuple palestinien frère    Assurances: Al Karama Holding envisage la cession de 66% du capital de UPCAR    Sourires, chantages et quelques marchandages    Grève de deux jours des cheminots    Kasserine : grève présentielle des avocats le vendredi 10 mai    INM: Les quantités de pluies enregistrées en millimètres durant les dernières 24H    EU4Youth Talks: Un dialogue pour et avec les jeunes tunisiens et tunisiennes    Tunisie: Une économie météo-sensible    Chaima Issa condamnée à un an de prison    Météo : Temps partiellement nuageux avec des pluies éparses    Manifestations étudiantes et soutien académique à la cause palestinienne : la ministre allemande de l'Education sous le choc !    COVID... Ce n'est pas fini – FLiRT : Le nouveau variant du Covid 19 qui menace d'être « difficile à arrêter »    Nouvelle Vague de Reconnaissance de la Palestine : L'UE à la Croisée des Chemins    Tunisie : appel à la solidarité mondiale contre les crimes sionistes    Kais Saied rencontre le ministre des affaires étrangères de Bahreïn    Blessé, le nageur tunisien Ahmed Ayoub Hafnaoui est forfait pour les JO 2024    Championnats arabes d'athlétisme des jeunes : Le Tunisien Ryane Cherni médaillé d'or    JO 2024 : La flamme olympique arrive au large de Marseille    El Teatro : La pièce "2034 : une modeste proposition" , une pièce satirique et cinglante    La troupe "Mâlouf Tunisien Paris" en concert le 11 mai à Paris    CONDOLEANCES : Radhia HEDFI    Jabir Ibn Hayyan: Le «père de la chimie expérimentale»    Une épine au pied    Tunisie Telecom partenaire du festival Gabes Cinéma Fen s'associe à l'action «Cinematdour» (Vidéo)    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Chant soufi empreintde modernité
Publié dans Le Temps le 25 - 09 - 2016

Avec son spectacle musical « Au cœur du soufi » la chanteuse tunisienne Abir Nasraoui, a ébloui le public italiensamedi 17 septembre à la 71è édition du festival Perugia Musica Classica, à Perugia, en Italie à la Cathédrale Chiesa di San Bevignate.
Le spectacle « Au cœur du soufi », né d'une idée d'Abir Nasraoui sur un arrangement de Moufadhal Adhoum, transmet un message de paix entre toutes les religions et les ethnies. Il se distingue par ses variétés de rythmes, ses différents instruments de musique et sa proximité des morceaux musicaux andalous. Il revivifie et remet au goût du jour le patrimoine arabe venu du Maghreb, d'Egypte, du Yemen, de l'ancienne Echam, en plus du legs musical turc. Il est à rappeler que le monde de la chanson soufi n'est pas nouveau pour Abir Nasraoui. Elle a eu une expérience avec Samir Agrébi dans la Hadhra en 1998 et avec Nacir Chamma en Egypte en 1999 où elle a participé au spectacle « Leilat el ichk al ilahi », enfin son expérience avec Khaled ben Yahya dans « Bhour el ichk » en 2008 et qui demeure jusqu'à nos jours. Abira choisi d'être accompagnée par une chorale italienne. Elle a été également assistée par ses 'compagnons de projet' : Moufadhal Adhoum, Agathe Bioulès, Sébastien Wielemans et Mohamed Abdelkader Ibn Haj Kacem. Ce concert, qui a puisé dans les patrimoines arabe, marocain, yéménite, égyptien et syrien, est porteur d'un message clair, à savoir que le soufisme est un appel à l'amour et à la concorde, et non à la division et à la discorde. C ́était un bonheur teinté de douleur auquel elle a convié ses amoureux. Ses chansons répercutées par sa voix magique sont une invite à la nostalgie età l'amour. Rayonnante comme à son habitude, la Diva Abir fut égale à elle-même, présentant son show coutumier composé de chants soufis puisés de deux univers musicaux qui revisitent le patrimoine traditionnel lyrique oriental, fait de psalmodies et d'improvisation, par des procédés d'inspiration contemporaine. Une création spirituelle originale, où chants sacrés islamiques et chrétiens entrent en parfaite harmonie avec les sonorités du oud et du piano. Abir a excellé dans l'inshad qui utilise une série de formes poétiques telles que qasîda, muwashshah, mukhammîs et murabba. Les thèmes majeurs de cette poésie évoquent l'amour divin, la louange et la glorification de Dieu, les requêtes en intercession (tawassul), la louange (madh) et l'amour du Prophète Mohammad. Avec son style, son look, sa voix angélique et lyrique et sa façon de bouger sur la scène, elle a réussi à retenirses fans en compagnie du pianiste Sebastien Willemyns. Abir a démontré qu'au-delà la notoriété, elledemeure cette artisteattachée aux racines du chant soufi. Et ce fut un déluge de sons et de lumières quand elle a changé de registre pour enchainer avec des tubes soufisaccompagnée des Derviches tourneurs. Un vrai show soufi ponctué par des youyous tunisiens !

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.