Des retenues sur salaires pour les membres de l'ARP absents Le bureau de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) effectuera des retenues sur salaires pour les absences répétées et injustifiées des députés. Dans une allocution, aujourd'hui, à l'occasion du premier anniversaire de la création de l'ARP, Mohamed Ennaceur, président de l'assemblée, a fait cette annonce, ajoutant que la liste des députés absents aux plénières et aux travaux des commissions sera publiée quotidiennement sur le portail du parlement. La liste des absents sera adressée une fois par semaine aux présidents des groupes parlementaires pour qu'ils prennent les mesures nécessaires, a-t-il dit. Le président de l'ARP a rappelé que les commissions permanentes ont tenu, durant l'année écoulée, 269 réunions pour auditionner les membres du gouvernement, écouter les experts dans divers secteurs et examiner les projets de loi. Le parlement a organisé, également, 71 plénières au cours desquelles 52 projets de loi ont été adoptés. Il s'agit, entre autres, des lois portant création du Conseil supérieur de la magistrature, sur la Cour constitutionnelle, la lutte contre le terrorisme, sur la concurrence et les prix et sur le partenariat public-privé. Le parlement intensifiera ses travaux au cours de cette semaine pour adopter la loi de finances pour l'exercice 2016 avant le 10 décembre courant, a-t-il encore assuré. Les avions libyens n'atterriront plus à Tunis-Carthage A partir du 5 décembre courant et jusqu'à nouvel ordre, les avions en provenance de la Libye ne pourront plus atterrir à l'aéroport de Tunis-Carthage. Ces avions pourront, toutefois, atterrir à l'aéroport Sfax-Thyna. Cette décision a été prise par la direction générale de l'aviation civile pour des raisons de sécurité, sachant que les quantités d'armes découvertes récemment dans plusieurs régions de Tunisie sont en provenance de la Libye. Habib Mekki, directeur général de l'aviation civile, avait, par ailleurs, annoncé, mercredi dernier, que le ministère du Transport vient d'acquérir 35 appareils de détection d'explosifs pour la somme de 3 millions de dinars. Ces équipements de sécurité seront répartis sur les différents aéroports du pays. Les dépenses pour la sécurisation des aéroports atteindront, d'ici à 2020, quelque 35 MD, a aussi précisé M. Mekki. Un imam arrêté à Boussalem après un prêche contre les sécuritaires Ils sont partout croyant détenir l'exclusivité de la religion islamique et tentent par tous les moyens à induire en erreur de pauvres bougres qui cherchent un refuge dans l'Islam contre la pauvreté et la nécessité. Pourtant ces imams salafistes sont plus maléfiques que le diable lui-même. Mais la police est aux aguets pour mettre fin à leurs méfaits comme elle l'a fait en arrêtant l'imam de la mosquée Bilel Ibn Rebah de Bousalem (Gouvernorat de Jendouba), pour incitation à la haine contre les forces sécuritaires et armées. L'arrestation a eu lieu au domicile de l'imam maléfique à la suite de plaintes contre lui par de véritables croyants musulmans le dénonçant pour avoir tenu un discours radical lors du prêche de vendredi. Les plaignants ont indiqué à la police que cet imam de la mosquée Bilel Ibn Rebah qui aurait été nommé récemment par le ministère des Affaires religieuses a appelé «les vrais (sic) musulmans à se venger des forces sécuritaires qui s'attaquent à l'islam et aux religieux». En 2012, cette mosquée avait été occupée par des extrémistes religieux. En juin 2013, les forces sécuritaires avaient procédé à plusieurs arrestations de salafistes, auteurs d'actes de violences contre des habitants du quartier voisin de la cité Hédi Ben Hassine qui manifestaient contre l'imam radical de l'époque. Le visa instauré pour les Libyens ? Mieux vaut tard que jamais, face à la situation en Libye. Le gouvernement tunisien vient de décider, enfin, de renforcer la sécurité sur les frontières tuniso-libyennes terrestres et maritimes, et étudie la possibilité d'instaurer des visas pour les Libyens. L'annonce a été faite aux médias par Rafik Chelli, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, chargé de la Sécurité, tout en soulignant que les groupes terroristes profitent de la situation chaotique en Libye pour s'infiltrer dans le territoire tunisien pour y commettre des attentats, que des terroristes tunisiens sont entrainés, puis infiltrés dans le pays, grâce aux contrebandiers sans foi ni loi et dont le seul souci est de gagner de l'argent. Vers le rétablissement du service militaire pendant la scolarité L'expérience avait été couronnée de succès, il y a une trentaine d'année et il semble qu'elle fait des adeptes, actuellement, avec l'idée lancée par Farhat Horchani, ministre de la Défense nationale visant à amener les lycéens tunisiens à effectuer leur service militaire pendant leur scolarité. Le ministre l'a annoncé, dimanche 29 novembre 2015, du haut de la tribune de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). Un premier pas en ce sens a été fait avec la suspension, «depuis quelques mois», du dispositif des affectations individuelles, qui permet à ceux qui le veulent et en ont les moyens de payer pour se soustraire au service militaire. La radio pirate Al-Quran Al-Karim nargue la Haica Fermée l'été dernier par la force publique, la radio Al-Quran Al-Karim a repris la diffusion des discours extrémistes sur la Grand Tunis. Les locaux de cette radio non autorisée avait été perquisitionnés, en août dernier, à la demande la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), et de la cire avait été apposée aux serrures de ses portes, mais cela n'a pas empêché ses promoteurs de poursuivre d'émettre de façon illégale et de diffuser des émissions au contenu extrémiste religieux, en se basant sur une décision du tribunal de première instance de Ben Arous qui a jugé illégale la perquisition des locaux par la Haica. «Alors que le procureur de la république a fait appel de cette décision, Saïd Jaziri, responsable de cette radio pirate, a rouvert les locaux et poursuivi l'émission. Dans tous les cas, cette radio, dont le siège se trouve à Boumhel (gouvernorat de Ben Arous), n'est pas autorisée et n'est pas en droit d'émettre», a précisé, à Kapitalis, Hichem Senoussi, membre de la Haica. Marié à une Québécoise, Saïd Jaziri, ancien imam de la mosquée Al-Qods, à Montréal, a souvent été poursuivi par la loi, en Tunisie et à l'étranger, et son casier judiciaire n'est pas vierge. Malgré son extradition du Canada en 2013, il espère revenir dans ce pays où il possède plusieurs biens. En 1991, Saïd Jaziri, alors en fuite à l'étranger, a été condamné par contumace en Tunisie à 3 ans de prison pour distribution de tracts djihadistes et appartenance au mouvement Ennahdha, considéré à l'époque comme une organisation terroriste. En 1994, il a été condamné en France (où il faisait des études) à 18 mois de prison ferme avec mandat d'arrêt pour complicité de coups, blessures volontaires et dégradations de biens appartenant à autrui en détruisant un ordinateur et en ordonnant à ses partisans d'agresser un fonctionnaire suite à la fermeture d'une salle de prière clandestine. En 2014, Saïd Jaziri, rentré entretemps en Tunisie au bénéfice de l'amnistie générale de mars 2011, a créé la radio Al-Quran Al-Karim sans l'autorisation de la Haica. Démantèlement d'une filiale de Daech en Tunisie! « La Direction de la lutte antiterroriste relevant de la Direction générale de la Garde nationale est parvenue, en collaboration avec les services des renseignements, à démanteler la phalange terroriste Al-Forkane à Sousse. Trente et un terroristes appartenant à ce réseau de Daesh ont été arrêtés tandis que d'autres éléments sont en état de fuite et activement recherchés. Les interrogatoires des terroristes arrêtés nous ont permis de savoir que cette Katiba est impliquée dans le meurtre de l'agent du sûreté, à Sousse, ainsi que dans les tentatives d'assassinat, dans la même ville, d'un autre agent et du député tunisien Ridha Cherfeddine », a affirmé le colonel-major de la Garde nationale, Khélifa Chibani. M. Chibani a précisé, au cours d'une conférence de presse tenu à la caserne d'El Aouina (à Tunis), que « ce n'est pas une simple cellule terroriste, mais bel et bien d'une filiale de l'organisation de l'Etat islamique (Daech) dont le centre de commandement se trouve en Libye. Ce réseau s'apprêtait à perpétrer des attaques contre des institutions sécuritaires et touristiques ainsi que contre des personnalités politiques, médiatiques et culturelles nationales », a-t-il soutenu. Les armes et explosifs saisis, par les unités antiterroristes, dans un dépôt, situé à Akouda (Gouvernorat de Sousse), ont été exposés aux médias tunisiens, durant cette conférence de presse qui s'est tenue à la caserne d'El Aouina (Tunis).