Le citoyen ne sait plus à quel sain se vouer, ni qui choisir pour le représenter à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), surtout qu'il choisit un parti, mais que le député change de cap vers un autre sans crier gare. Pire encore, les députés font la navette, avec des aller et retours sans explication, comme c'est le cas (non pas le seul) de Sabrine Gobantini qui, quatre mois après avoir quitté Nidaa Tounes et rejoint le bloc parlementaire Al-Horra, choisit, cette fois, de revenir sur sa décision et, dans une demande adressée, jeudi, à Sofiane Toubel, président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes et postée sur sa page Facebook, elle exprime le souhait de réintégrer le parti sur les listes duquel elle avait été élue en 2014 et s'est engagée à respecter son règlement intérieur. Avec ce retour, le bloc Nidaa Tounes récupère un membre et comptera bientôt 61 députés. C'est le cas, aussi, du député Ahmed Rachdi qui a réintégré Nidaa Tounes, après avoir été prié de quitter le bloc parlementaire Al-Horra pour avoir enfreint son règlement intérieur. Le bloc Al-Horra qui compte 27 députés, avait annoncé dans un communiqué, que le parlementaire n'a pas voté, le 31 mai dernier, un projet de loi d'une grande importance qui réglemente la gestion des carrières de marbre et tente de mettre fin à la corruption et aux malversations dans ce secteur. Le président de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a, d'ailleurs, été informé officiellement que le député Ahmed Rachdi ne fait plus partie du bloc Al-Horra.