La Conférence Internationale sur l'Investissement prévue les 29 et 30 novembre sera-t-elle la planche de salut pour la Tunisie ? La livraison de Leaders du mois de novembre consacre une large place à un évènement dont les Tunisiens attendent beaucoup. Le ministre du Développement régional, de l'Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi espère notamment que cette conférence «va contribuer à propager une image nettement meilleure de la Tunisie et mettre en contact direct le monde des affaires tunisien avec les grandes marques internationales». On croise les doigts. Car ce mois de novembre risque d'être sera chaud, chaud avec l'examen de la Loi de finances en commission à l'ARP, puis sa discussion en séance plénière. D'ores et déjà, l'opposition de Moncef Marzouki à Hammami fourbit ses armes avec un seul mot d'ordre : «No pasdaran», alors que l'Ugtt continue à développer un discours autiste, en continuant à réclamer des augmentations de salaires, ne tenant pas compte de l'état désastreux des finances publiques. En rapport avec les tensions sociales, un article qui suppute les chances de Youssef Chahed à désamorcer cette crise. La revue s'intéresse aussi au soixantième anniversaire de l'adhésion de la Tunisie à l'ONU. Une occasion pour l'auteur de l'article, l'ambassadeur Ahmed Ounaïes d'évoquer la mémoire de Mongi Slim, premier représentant de la Tunisie à l'ONU et premier africain à présider l'Assemblée générale de cette institution. Parmi les autres titres : Le nouveau grand parti de BCE… qui ne verra pas le jour, Un Tunisien se suicide chaque jour, l'immense détresse d'une mal-vie ; comment fonctionnait le système Ben Ali, histoire de la Mecque, l'agonie de la dynastie hafside.