On n'arrête pas de jacasser sur la finale de la Coupe d'Afrique des clubs champions, gégnée haut la main, quoi que peuvent dire certains, par l'Espérance sportive de Tunis (EST), pour la deuxième fois, en six mois. Certains accusent la Confédération africaine de football d'avoir gâché cette fête du football africain. Mais, il faut dire, aussi, que les Marocains du Widad athlétique de Casablanca ont mis la main à la pâte pour ternir cette joute. Il faut rappeler, à ce propos, que les Marocains ont donné la preuve qu'ils sont mauvais joueurs, à travers le match-retour de l'association de Borcane face à la formation égyptienne Ezzamalek, avec tout ce qu'ils ont fait à la fin de la rencontre. Pour ce qui est du Widad, ils auraient dû comprendre que le match se joue sur le terrain, et non à travers des contestations successives. L'EST a montré sa supériorité sur les trois mi-temps jouées, deux au Maroc et une à Tunis. Entretemps, la Confédération africaine de football a fait, aussi, preuve de manque de savoir-faire dans l'organisation. La Confédération africaine de football (CAF) est le premier responsable des incidents qui ont entaché la finale-retour de la Ligue des champions d'Afrique entre l'Esperance Sportive de Tunis et le Wydad Casablanca, disputée vendredi au stade olympique de Radès, a affirmé l'expert égyptien de l'arbitrage, Gamal Al Ghandour. Cette finale a été émaillée d'incidents polémiques à cause de l'annulation d'un but égalisateur en faveur du WAC à la 59ème minute, alors que l'Espérance menait au score (1-0), et son interruption pendant près de 90 minutes, avant que l'arbitre gambien Bakary Gassama n'annonce la fin de la rencontre en proclamant l'Espérance vainqueur. « La responsabilité de la défaillance de l'arbitrage vidéo incombe principalement à la CAF, ainsi qu'aux responsables de la société chargée de la technique de la VAR », a souligné l'ancien arbitre international à l'agence marocaine de presse. Pour Al Ghandour, les joueurs du Wydad avaient le droit de s'opposer à l'absence de la VAR, d'autant plus que la finale-aller disputée au Maroc s'est déroulée sans incidents, ce qui élimine, selon lui, « du principe de l'égalité des chances entre les deux équipes ». « Le monde a suivi ce qui s'est passé dans le stade de Radès, après l'intervention des responsables des clubs et de la CAF pour trouver une solution à la crise », a-t-il poursuivi, ajoutant que l'absence de la technique de la VAR a provoqué une crise entre les deux équipes. Samedi, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a décidé, en coordination avec le bureau dirigeant du Wydad de Casablanca (WAC), de saisir la FIFA et le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour apporter toutes les réserves et la documentation au sujet de la finale-retour de la Ligue des champions d'Afrique contre l'Espérance. La Confédération africaine de football (CAF) a décidé de convoquer un comité exécutif d'urgence mardi 4 juin, pour débattre des issues réglementaires à réserver à cette rencontre », a annoncé la CAF dans un communiqué publié au lendemain du match.