La « Omra » connaît pendant le mois de Ramadan un engouement particulier, à tel point que depuis quelques années de nombreuses mesures ont été prises pour assurer de meilleures conditions de séjour aux candidats. Cette année, 15 mille candidats auront la chance de visiter les lieux saints le mois de Ramadan. Cette saison, les prix des billets ont augmenté par rapport à l'année précédente : ils s'élèvent à 1116 DT en plus de 108 DT (frais fiscaux). Les prix monteront jusqu'au 6 septembre. Pourquoi cette date butoir ? C'est pour donner la possibilité de faire la « Omra » pendant la 1ère semaine de Ramadan et désencombrer ainsi l'afflux des « môotamirines » et pour ceux qui veulent voyager avec leurs propres moyens, les prix sont 1050 D.T avant le 6 septembre et 1333 DT après cette date. Au contraire, les prix du logement et du transport sont restés les mêmes et classés selon deux étapes : pendant les vingt premiers jours pour une « Omra » normale, le coût est de 679 DT durant 2 semaines, et pendant les dix derniers jours, le coût est de l'ordre de 976 DT, plus le prix de billet d'avion. Un nouveau système… D'autre part, cette année, on signale le retour au passeport vert du moins provisoirement, en attendant d'être fixés sur un nouveau passeport. En ce qui concerne le document de voyage spécial dont ils doivent être munis, les candidats tunisiens qui s'inscrivent à la «omra » seront soumis au système d'empreintes digitales, instauré par l'Arabie Saoudite, comme pour toutes les autres nationalités. Ce nouveau système vise à prévenir la prolongation illégale du séjour des visiteurs dans les lieux saints. Il consiste en un écran électronique sur lequel le visiteur posera sa main de manière à ce que ses empreintes digitales soient relevées et enregistrées dans une banque de données. Une carte de séjour sera livrée à tout visiteur. Ce système sera appliqué à l'aéroport international du roi Abdelaziz à Jeddah et à l'aéroport du prince Mohamed Ben Abdelaziz à Médine. Pour le pèlerinage, les prix ne sont pas encore étudiés et fixés. Cela se fera selon la loi de l'offre et de la demande. Mais d'un autre côté, le comité national du pèlerinage essaye d'avoir des prix raisonnables à la portée des citoyens tunisiens.