De multiples projets seront réalisés sans aucun retard, dans le domaine de l'infrastructure routière, portuaire et aéroportuaire. Cela reflète que la Tunisie est ancrée dans la modernité et la stabilité de son économie. Parmi les réalisations engagées, on peut citer l'aéroport d'Enfidha, dont le coût global est estimé à 644 MD. Il aura une capacité de 5 millions de passagers, extensible à 30 millions Cet aéroport est en cours de concrétisation, et sa mise en application est prévue pour octobre 2009. On ne s'éloigne pas du gouvernorat de Sousse, pour arriver au port en eaux profondes d'Enfidha, dont les cahiers des charges sont en cours d'achèvement, et qui sera un port de troisième génération. Il contiendra 3,6 km de quais pour une profondeur de 18 mètres, une aire de 216 ha pour le traitement des conteneurs et un autre quai polyvalent de 1,4 km. Dans le même cadre, le port de Radès, avec ses services d'import et export, coûtera 30 millions de dinars. Quant à l'autre zone logistique de Jebel El Oust, elle sera mise en place pour faciliter le transport et l'échange de grandes quantités de marchandises. Sa valeur sera de 500 millions de dollars. D'autre part, plusieurs autoroutes ont été, également, décidées pour assurer la fluidité des déplacements. Il s'agit, notamment, de l'autoroute Sfax-Gabès qui s'étend sur un linéaire de 155 km au Sud de Sfax et constitue la continuité du tronçon M'Saken-Sfax dont les travaux ont été achevés au mois de mai 2008. Ses travaux démarreront en novembre 2009 et son achèvement est prévu pour septembre 2012. D'autres autoroutes seront engagées au début de l'année en cours telles que l'autoroute de Oued Ezzargua-Boussalem, celles de Kairouan, Sidi Bouzid, Kasserine et Gafsa. Tous ces projets seront réalisés dans les délais précis, et ce, malgré la conjoncture économique mondiale assez difficile. Il est évident que ces réalisations constituent un indice de confiance aussi bien pour la Tunisie que l'étranger.