Décidément, depuis 2005, le fameux feuilleton IMM n'est pas prêt de s'achever. Cette société (Industries Mécaniques Maghrébines) créée par le père Tahar El Atrous et gérée actuellement par le fils Jamel, dont une concession se trouve en Algérie, à Jijel, continue à soulever la polémique. En effet, après moult rebondissements et déconvenues entre Jamel El Atrous et le concessionnaire algérien pour l'écoulement des voitures «Pick-up» en Algérie, les tribunaux algériens ont rendu leurs verdicts dans l'affaire au profit de M. Jamel El Atrous. Mais, commençons par le commencement:
Des voitures, supposées trafiquées en Tunisie et commercialisées en Algérie
Selon le journal algérien «El Khabar», une grande opération d'escroquerie et de falsification de documents de voitures a fait plusieurs victimes en Algérie, qui ont décidé de porter plainte. Les informations contenues dans ce journal sont à prendre avec réserve; jusqu'à confirmation. Les victimes de cette opération ont décidé «d'ester en justice le gérant Tunisien de voitures, après qu'ils furent escroqués, piégeant un concessionnaire agréé à Jijel en Algérie, à travers des documents falsifiés relatifs à un certificat d'homologation des voitures Pick-up». En effet, ce certificat indique que le moteur du véhicule est fabriqué par une société Japonaise «Isuzu», alors qu'en fait il est de fabrication chinoise, dont le montage a été effectué en Tunisie. La société en question a déjà vendu à l'Algérie plus de 1000 voitures. Le plus surprenant dans cette affaire, selon le concessionnaire agréé de la société des industries mécaniques Maghrébines à Jijel, c'est la lenteur de la direction des mines de la wilaya d'Alger, qui a reçu de la société Tunisienne un certificat d'homologation du véhicule «pick-up» sur la base que son moteur est de fabrication Japonaise, alors que les preuves que n'importe quel expert pourrait démasquer lors de la révision de la voiture confirment le contraire. Selon le journal algérien, un appel téléphonique a été effectué pour connaître la position de la société dans le conflit. Le directeur général adjoint de la société des industries mécaniques Maghrébines en Algérie, M. Kaïs Kouki, a déclaré que la motivation derrière ce problème est la tentative de ce concessionnaire pour obtenir des indemnités sans présenter de preuves, selon le même orateur la société a commercialisé depuis 2006 plus de 1000 voitures et elle n'a reçu aucune doléance exceptée celle du concessionnaire en question et de ses clients. Cette affaire risque de connaître de nouveaux développements. Espérons que ces évènements ne sont que dans le cadre d'une « sale guerre commerciale » et de concurrence, parce que ceci risque d'altérer l'image de marque des exportations tunisiennes vers l'Algérie et qui commencent à y prendre bonne position. Les responsables de ladite société, ainsi que les responsables gouvernementaux tunisiens doivent faire la lumière sur cette affaire, et informer le grand public algérien, pour ne pas entacher les relations économiques et commerciales entre la Tunisie et l'Algérie.
«Les Industries Mécaniques Maghrébines» mène un dur combat
Sur la base de ce qui précède, et afin de rassembler le maximum d'éléments de part et d'autre, «l'Expert» a pris contact avec M. Jamel El Atrous qui nous a déclaré ce qui suit: La société IMM a contracté, en 2006, une relation de concession avec un partenaire algérien pour la vente des voitures «Pick-up» produites en Tunisie. Ce dernier a manifesté un manquement flagrant à ses obligations contractuelles et a même causé un tort financier à IMM de l'ordre de 500 mille euros. La justice algérienne a rétabli IMM dans ses droits. En plus, d'autres poursuites judiciaires ont été lancées contre ce même partenaire pour dommages et intérêts suite à sa précédente mauvaise gestion. Ayant épuisé toutes les voies légales pour se disculper aux moindres frais, notre homme de Jijel a versé carrément dans la calomnie, les fausses allégations et le sabotage. Il a essayé, et continue encore, de soulever de fausses accusations dont principalement cette histoire de «voitures non conformes» ou de «documents falsifiés». En plus, selon M. Jamel El Atrous, les agissements de cet ex-concessionnaire ont amené le journal algérien «Echourouk» à faire paraître un démenti, dont facsimilé ci-après, au sujet des précédentes fausses allégations publiées précédemment sur les colonnes de ce même journal. IMM tient à préciser et à souligner que le marché algérien a vu écouler plus de 3.000 unités de ces voitures «Pick-up» et qu'elle n'a pas enregistré, jusqu'à ce jour, de véritables réserves ou plaintes à ce sujet.