Dire que la communication constitue pour le Président Zine El Abidine Ben Ali une priorité incontournable est une lapalissade. Elle s'inscrit en lettres d'or dans son projet civilisationnel visant à faire de la Tunisie une terre de dialogue, d'échanges et d'écoute. Patiemment, inlassablement, l'Artisan du Changement jette les bases d'un paysage médiatique, d'une aire d'interactions et de communication agissante. Le souci d'une information responsable, d'une presse diversifiée, d'une expression plurielle, d'une ouverture sur le monde par le biais des TIC entre dans le cadre d'une approche globale. Il s'agit de décliner simultanément les paramètres politiques (démocratie), économiques (un développement équilibré), social (n'abandonner personne au bord de la route), et même culturel (libération des énergies créatrices). Il n'est donc pas étonnant que le Chef de l'Etat réitère l'intérêt qu'il porte au Conseil supérieur de la communication, à l'évolution de ses activités et à ses programmes de travail. Recevant vendredi dernier, le président du conseil, le Président Ben Ali a réaffirmé son appui constant à cette institution. Une institution dont il a élargi la composition aux membres de la société civile et de l'opposition et en la transformant en établissement public rendant opératoire ses initiatives. Et c'est dans ce même souci que l'intérêt a été porté sur l'audimétrie et l'écoulement de la production nationale audiovisuelle à l'étranger. C'est là une exigence vitale qui permet à la Tunisie d'être à l'avant-garde du flux mondial de la modernité à l'heure de la révolution technologique. Il en est de même en ce qui concerne l'organisation d'une conférence africaine sur le secteur de l'audiovisuel. Tant est que le continent est appelé et il en a les moyens à promouvoir le champ informatif et à relever le défi de la communication dans le contexte d'une mondialisation qui ne semble pas connaître de frein.