Le ministère de l'Equipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire œuvre à renforcer la participation des entreprises tunisiennes de travaux publics aux appels d'offres concernant la réalisation des projets d'infrastructures entrepris en Tunisie. Lors d'une conférence organisée lundi dernier à Tunis, M. Slaheddine Malouche, ministre de l'Equipement, a annoncé qu'un appel d'offres sera lancé le 4 juin courant pour la réalisation de l'autoroute Sfax-Gabès. Concernant l'élargissement de l'autoroute sud Tunis-Hammamet, l'examen du rapport des offres techniques a été fait par la haute commission des appels d'offres. Ainsi, les travaux de réalisation de ces projets démarreront au mois de septembre 2009. En outre, plusieurs projets d'infrastructure sont prévus pour la période à venir, à savoir l'aménagement de deux déviations dans les villes de Gafsa et Kasserine, la réalisation de l'échangeur de Ras Tabia au niveau de l'avenue 7 Novembre, le réaménagement de 190 km de routes et le renforcement de 301 km du réseau routier national avec un coût total de l'ordre de 136 millions de dinars. D'autre part, les travaux de réaménagement de la route nationale n° 12 au Kef et de la route nationale n° 14 à Sidi Bouzid sont parachevés. Pour ce qui est des projets dont les appels d'offres ont été ouverts ou ceux qui seront ouverts prochainement, M. le ministre a mis l'accent sur la réalisation de 79 km de routes et deux échangeurs de 7 ponts moyennant une enveloppe estimée à 122,5 millions de dinars. D'autres projets futurs consistent à réaliser deux échangeurs au niveau de l'intersection de l'avenue 7 Novembre avec les routes régionales 130 et 31 vers la Cité Ibn Khaldoun et Le Bardo, la prolongation de l'avenue de 11,5 km vers l'ouest, au niveau de la route nationale n° 3 vers les quartiers d'El Mourouj. De même, la route n° 5 Mejez El Bab-Le Kef sera modernisée et les trois déviations à El Hamma, Sidi Bouzid et Béja seront aménagées. Prenant en considération les exigences du développement et les besoins des générations futures, la politique tunisienne œuvre à promouvoir la compétitivité du territoire national et à renforcer le rôle des régions dans la réalisation du développement économique. D'autre part, les autorités de tutelle examinent, à l'heure actuelle, la possibilité de réaliser des plans d'aménagement territorial concernant les zones frontalières. Ces projets ont pour but de promouvoir ces zones, d'y créer des espaces attractifs sur les plans national, maghrébin et international et de renforcer, également, leurs rôles dans le développement et la coopération intermaghrébine.