En période de crise, on est condamné à la croissance et au développement. La conjoncture nous oblige à investir mais il ne faut pas oublier qu'il faut investir juste d'où l'importance de réviser les modalités d'innovation. l'industrie tunisienne a intérêt à innover à travers de nouveaux concepts dont le développement durable qui reste un numéro fort dans les stratégies économiques de la période à venir. Les Entreprise tunisiennes, dont la majorité sont des PME, doit faire face à de sérieux problèmes surtout durant cette conjoncture difficile. Il faut que ces entreprises se restructurent et s'organisent. En matière d'innovation, le ministère de l'Industrie, de l'Energie et des PME, prépare les préalables d'une politique active d'appui à l'innovation
Il est clair que le chemin est long mais l'industrie tunisienne a prouvé une grande force permettant de faire de ses déficits un grand avantage à travers sa flexibilité et sa capacité d'adaptation aux situations les plus difficiles. Les entreprises tunisiennes doivent combler leurs insuffisances de taille par plus de travail sur la Marketing et la gestion des ressources humaines. la Tunisie a beaucoup d'atouts à jouer. A titre d'exemple, le développement durable va présenter, d'ici 2020, 2800 milliards de dollars de chiffre d'affaires dans le monde et 6 millions d'emplois en Europe et Etats-Unis, la Tunisie a un grand intérêt à travailler sur ce créneau en exportation et aussi dans son marché interne. La Tunisie a fait mieux que ses voisins Grâce à la solidité du secteur financier et les programmes de développement sectoriel engagés, l'économie tunisienne a surmonté efficacement les effets de la crise internationale sans trop de retentissements et a affirmé par conséquent, sa capacité à bien résister à la crise économique mondiale à l'inverse de certains pays de l'Afrique qui ont subi une nette dégradation de leurs chiffre. Suite à la baisse mondiale des exportations d'hydrocarbures, l'Algérie par exemple a affiché un recul au niveau de ses exportations hors hydrocarbures tandis que la Tunisie a réussi à maintenir le cap. La valeur des exportations pour la Tunisie a atteint une valeur de 19 milliards d'euros contre un volume minime de moins de 2 milliards de dollars pour l'Algérie. Certains pays d'Afrique ont rencontré aussi des difficultés liées directement à la chute des rentrées touristiques alors que la Tunisie a parvenu à s'en sortir et amortir sereinement le choc de la crise mondiale, et ce grâce au développement de sa structure économique suffisamment diversifiées. En 2009, le nombre des touristes accueillis par la Tunisie au cours des cinq premiers mois, a été d'environ 2 284 000 touristes, soit une augmentation de 1,3% par rapport à la même période de 2008. Les recettes générées se sont élevées à 1098 millions de dinars, soit une hausse de 3% par rapport au cinq premiers mois de l'année précédente. La Tunisie est un site immanquable de sécurité et des équilibres macro-économiques et sociaux et un climat serein des affaires pour les investissements étrangers notamment en cette période de crise mondiale. Ses atouts incontournables le feront un pôle d'attractivité et une destination primordiale pour tous les investisseurs. Plus de 2 200 entreprises européennes ont déjà fait ce choix. Actuellement, une importante compagne de communication sous le sigle « le partenariat avec la Tunisie, remède anticrise », est lancé par la Tunisie en vue de mieux faire connaître le cadre incitatif du site-Tunisie (liberté d'investir, incitations fiscales et de change, facilité à l'export et à l'import).Ce programme pilote de communication, qui s'étale sur la période mai-octobre 2009, est une action de promotion de grande envergure, envisagée pour valoriser les arguments du Site Tunisie, à la lumière de l'Etude de la stratégie industrielle à l'horizon 2016. Cinq pays sont ciblés par cette compagne de communication : La France, l'Italie, l'Allemagne, la Grande Bretagne et l'Espagne, avec une focalisation sur quatre secteurs piliers de l'industrie et des services liés : Textile & Habillement, Industries Mécanique & Electrique, Industrie Agro-alimentaire, Nouvelles Technologies de l'Information & de la Communication.