▪ Quel est le rôle de l'éducation dans le champ migratoire? – L'éducation est très importante pour les individus, et ce, afin de pouvoir être plus flexible sur le plan du travail, de se sentir mieux, de savoir de plus sur l'Europe, ses conditions et sa vie sociale. L'éducation est la pleine connaissance des choses.
▪ De par l'approche sécuritaire, il faut développer une approche éducative plus approfondie, qui est de nature à permettre d'orienter le mouvement migratoire. Qu'en pensez-vous? – La sécurité ne se fait pas unilatéralement. C'est une question de partenariat et de travail en commun, que se soit de la part des pays d'origine ou des autres pays intéressés. En fait, il faut bâtir et construire ensemble le Nord et le Sud, la Tunisie et l'Europe… Ce qui est très important du côté des individus. ▪ Est-ce vrai qu'avec cette approche, on peut faire face aux dangers que représentent les migrations clandestines? – Le fait de réduire cette migration clandestine, c'est la faillite ou le manque de politique des pays migratoires. Franchement, dans le temps, on n'a pas suffisamment travaillé sur cette migration. Néanmoins, à l'heure actuelle et à l'avenir, notre grand défi est de travailler ensemble et en partenariat constructif et volontaire, dans le but de résoudre ce genre de problème qui ne devrait plus exister.