Dans quelques heures s'ouvrira le sommet de Copenhague, un rendez-vous vital pour le climat et l'humanité. La communauté internationale devra y élaborer un accord global qui prendra la suite du protocole de Kyoto. Ratifié par presque toute la communauté, hormis les Etats-Unis et quelques autres pays, ce denier rapport était entré en vigueur en 2005. Il prévoit une réduction des quantités de gaz à effets de serre, émises par les pays industrialisés, d'au moins 5,2% d'ici 2012, date de son expiration. Or, on s'aperçoit qu'actuellement les objectifs fixés ne seront pas totalement réalisés. L'une des raisons capitales qui sont en train de conduire à ce probable échec réside dans l'attitude des USA, de la Chine et de l'Inde qui proposent des taux de réduction du Co⊃2; inférieurs à ce qu'espérait la communauté internationale. Une réduction forte serait nuisible à leur économie et plomberait leurs croissances, déjà secouées par la crise. Les analystes estiment que, si un accord ambitieux est signé à Copenhague, on pourra contenir l'augmentation des températures en deçà de 2% et voir l'avenir en rose. Mais ce taux commence à être contesté par des scientifiques qui prédisent une aggravation des émissions du CO⊃2; et, donc, un emballement climatique aux effets irréversibles, mettant en péril le sort de la planète. Mais oublions cette prédiction et espérons que le sommet de Copenhague nous permettra de respirer un air plus pur. Un espoir fondé dans la mesure où Obama, serait disposé à opérer un virage de 180° par rapport à Bush junior. L'espoir est encore plus solide et plus ferme si on prend à la lettre les revirements de l'Inde et de la Chine, pays disposés, eux aussi, à faire des gestes forts en faveur de la dépollution de l'atmosphère. A elles seules, les trois puissances peuvent contribuer à une réduction de plus de 50% des émissions de gaz à effets de serre d'ici 2020, en prenant pour référence l'année 2005. Touchons du bois!!