Lors d'une rencontre périodique présidée, hier, par M. Mohamed Naceur Ammar, ministre des Technologies de la Communication, l'accent a été mis sur la probabilité de vente de «Tunisiana» au groupe sud-africain «MTN», la relation entre les opérateurs de communication, notamment, après l'entrée en activité du 3ème opérateur «Orange Tunisie», ainsi que la situation des centres publics d'Internet et leurs protection de la concurrence anarchique. D'autre part, le ministre a mis en exergue la stratégie de développement du domaine des technologies de la communication à l'horizon 2014. Le secteur des technologies de la communication joue un rôle important dans le développement économique, d'autant plus que 11 mille diplômés de supérieur issus de cette filière arrivent, annuellement, sur le marché du travail.
Une nouvelle stratégie de développement du secteur Notre interlocuteur a indiqué que la stratégie de promotion du secteur des technologies de communication vise le développement de l'infrastructure de base, le renforcement du capital humain, du climat d'investissement et le renouvellement technologique. Toutefois, l'entrée en vigueur du 3ème opérateur «Orange Tunisie» ouvre les portes devant une grande concurrence. Ce qui sert l'intérêt du client en particulier, et de l'économie nationale en général. Et malgré la domination de la deuxième génération de téléphonie sur le marché local d'environ 100%, «Orange Tunisie» a apporté une nouvelle dynamique dans le secteur, sur le plan qualité et sur le plan prix. A ce propos, Monsieur le ministre a estimé que le nombre des clients de l'Internet peut atteindre, d'ici la fin de l'année en cours, les 500 mille à haut débit. Concernant les prix, il y avait déjà une diminution de l'ordre de 73%.
A quel point la probabilité de vente de «Tunisiana» est-elle vraie? Plusieurs journaux étrangers et sites électroniques ont publié une information concernant la vente de la part de la société «Orascom» à un groupe d'Afrique du Sud. Dans ce cadre, M. Mohamed Naceur Ammar a ignoré l'information parce que le ministère n'est pas informé officiellement. Ainsi, il y a un contrat signé entre le ministère et «Tunisiana» depuis 2006, ce qui impose l'échange d'informations en cas de vente. De son côté, le comité national des communications ne cesse de garantir la concurrence honnête entre les trois opérateurs. En ce qui concerne les centres publics d'Internet, il y a une étude stratégique pour garantir l'efficacité et la rentabilité de ces centres.