L'édifice dont l'avis d'appel public à la concurrence est déjà lancé par l'ambassade de France, sera un centre digne de la grande cité tunisoise, et regroupera en son sein tous les services, aussi bien la médiathèque, le service culturel et une salle de spectacle. Statut avancé M. Pierre Ménat, Ambassadeur de France en Tunisie: "la France a été la première à soutenir la Tunisie, sans réserve et sans restriction pour l'octroi du statut avancé avec l'Union Européenne, et tout le monde y adhère maintenant". L'A.B.C locomotive des courants d'affaires algèro-tunisiens «L'Arab Banking Corporation» la grande banque arabe, dont le capital est à majorité koweïto-libyenne s'est découvert une vocation de catalyseur des échanges et courants d'affaires algèro-tunisiens. L'ABC qui a deux succursales, l'une offshore et l'autre on shore en Tunisie, et également une filiale assez importante en Algérie, s'est positionné comme chef de file pour les échanges et courants et affaires entre les privés algériens et tunisiens. Elle se tire tellement bien de cette tâche qu'elle a ouvert plusieurs agences à Tunis et à l'intérieur du pays. Cela doit sûrement mettre du baume au cœur de M. Ezzeddine Saїdane, notre expert financier national qui a été à l'origine de l'implantation de l'«ABC» en Tunisie. Tunisie : taux de croissance de 3,1 % en 2009 malgré la crise La Tunisie a enregistré une croissance économique estimée à 3,1% en 2009 et ce taux devrait atteindre 4% en 2010 et 4,5% en 2011, selon un rapport sur "les perspectives économiques en Afrique" présenté mardi à Tunis par la Banque africaine de développement (BAD). "En 2009, le taux de croissance de l'économie tunisienne est estimé à 3,1% contre 4,6% en 2008, en dépit d'une conjoncture internationale difficile". Ce taux devrait renouer avec un rythme plus soutenu autour de 4% en 2010 et 4,5% en 2011", ont précisé les auteurs de ce document. La Tunisie a su résister aux chocs de la hausse mondiale des prix de carburants et des produits céréaliers et le taux d'inflation "n'a été que de 3,5% en 2009 contre 5,1% en 2008", a affirmé Léonce Ndikumana, un expert de la BAD. Toutefois, le pays risque "de faire face dans les prochaines années aux effets réels de la baisse de la demande européenne" qui pourrait "affecter davantage la production, les exportations de composants automobiles et d'articles de confection", ont indiqué les auteurs du rapport. Le défi majeur pour l'économie tunisienne est "de parvenir à une croissance suffisante pour absorber le chômage chez les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur" dont le taux de chômage a été estimé à 19% en 2008. "Ce taux élevé nuit à la croissance de long terme, réduit l'incitation à investir dans l'éducation et conduit à un gaspillage des ressources publiques", ont averti les auteurs. Lancé le 24 mai dernier à Abidjan, le rapport a été établi avec la collaboration de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) Selon les auteurs, la croissance sur le continent africain devrait rebondir en 2010 et 2011 (4,5%, puis 5,2%) après avoir été "laminée" (2,5%) en 2009 par la crise mondiale.