Le moteur de recherche, accusé de pratiques discriminatoires sur sa plate-forme de liens sponsorisés, a pris des engagements de transparence devant l'Autorité de la Concurrence. Google a échappé à une condamnation de la part de l'Autorité de la Concurrence. Le moteur de recherche a obtenu la clôture d'une procédure engagée à son encontre par le fournisseur français de contenus géolocalisés pour GPS NavX, pour pratiques commerciales discriminatoires sur sa plate-forme AdWords. En échange, Google a dû prendre des engagements pour améliorer l'information des utilisateurs de son service de liens sponsorisés. Navx avait saisi l'Autorité de la Concurrence en février dernier. L'entreprise accusait Google d'avoir fermé arbitrairement son compte Adwords, lui refusant ainsi de diffuser des liens sponsorisés sur son réseau publicitaire. Google justifiait alors sa décision en considérant comme illégaux les services d'avertissement de radars proposés par l'entreprise. Or la loi n'interdit pas de fournir une liste d'emplacements de radars fixes, puisque ces informations sont publiques. Fin juin, l'Autorité avait déjà en partie tranché en faveur de NavX dans une décision d'urgence. L'autorité avait souligné que si Google est en principe libre de définir sa politique de contenus AdWords, le moteur doit mettre en oeuvre cette politique dans des conditions objectives. Or l'autorité avait estimé que cette politique avant été appliquée de façon "non transparente et discriminatoire" dans le cas de NavX. Depuis, Google a proposé plusieurs engagements concernant le fonctionnement d'AdWords, notamment en matière d'information des annonceurs. Ces engagements ont été "acceptés" par l'Autorité qui vient de les rendre obligatoires pour une durée de 3 ans. Le moteur s'engage notamment à préciser sur son site quels sont les produits et services dont la publicité est autorisée ou interdite et à mettre en place une procédure d'information en cas de modifications de la politique de contenus AdWords.