Le beau-frère de l'ex président de la Tunisie vient d'envoyer une lettre d'excuse, via son avocat Mohamed Hédi Lakhoua, au peuple tunisien... Belhassen Trabelsi a commencé sa lettre par : « Nous nous trompons tous, mais il faut que l'on demande pardon, si l'on est sincères et cette lettre n'est qu'une tentative de ma part pour m'excuser et demander le pardon, bien que je sache que je suis aux yeux des Tunisiens, pour ne pas dire tous les Tunisiens, que je suis le criminel qui a pillé le pays et spolié les gens avant de partir. ». Il déclare qu'il ne s'est pas enfui et qu'il était obligé de quitter le pays face aux menaces : « Après la tentative d'attaque de mon domicile à plusieurs reprises, puis son intrusion organisée, sa mise à sac et son incendie, j'ai dû protéger ma famille et m'éloigner provisoirement du pays. Nous avons quitté le territoire en toute légalité à partir d'un point frontalier et après avoir achevé toutes les procédures et tamponné nos passeports ». Belhassen déclare qu'il n'est qu'un citoyen ordinaire appartenant à une famille modeste, qu'il n'a fait qu'entamer des activités économiques modestes en Tunisie, qu'il n'a jamais possédé une société de l'Etat, qu'il n'a jamais eu un terrain ou propriété appartenant à l'Etat, qu'il a toujours rempli son devoir fiscal tel un tunisien ordinaire, que la majorité de ses propriétés se trouvent sur le territoire tunisien. Au passage il rappelle que « Tout le monde sait que j'ai beaucoup investi et que j'employais quelque 4000 personnes directement et Ce comportement est-il celui de quelqu'un qui a spolié les biens du peuple ? Celui qui spolie le pays expatrie son argent et ne pense jamais à le rapatrier ou l'investir en Tunisie. ». Le beau-frère de Ben Ali termine sa lettre en disant que l'exil lui fait beaucoup de peine et qu'il a envie de rentrer en Tunisien quel que soit le prix à payer. En déclarant : « Je veux rentrer au pays afin de faire face à mon destin et de me plier aux interrogatoires et questionnements (…) Je ne pose pas de conditions, mais j'espère et j'ambitionne. Je sais que mon nom est banni, mais je reste Tunisien et tout Tunisien doit jouir de ses droits, quoi qu'il ait fait. ». La morale de toutes ces déclarations : Soit il s'est avéré à la fin que Belhassen Trabelsi est bel et bien un saint, soit il nous prend vraiment pour des cons ce salaud !! Et personnellement j'opte pour la deuxième supposition. Mais tout ce que je souhaite c'est que ce voleur aura suffisamment de couilles pour pointer son née en Tunisie.