Belhassen Trabelsi, beau-frère du président déchu Ben Ali, se dit prêt à rentrer en Tunisie quel que soit le prix à payer. Dans une lettre d'excuse adressée au peuple tunisien, Belhassen Trabelsi déclare être prêt à affronter toute instance judiciaire, structure de justice transitionnelle ou autre organisme, choisi par le peuple et approuvé par le gouvernement. S'étant exilé au Canada après la Révolution du 14 janvier, Belhassen Trabelsi est disposé à placer son destin entre les mains des Tunisiens à travers une justice indépendante et neutre, une justice qui consacre l'équité et qui ne prend en considération que ses actes, ses documents et ses dossiers. Publiée par son avocat, la lettre d'excuse qui porte la signature de Belhassen Trabelsi, a également révélé que ce dernier voudrait seulement préciser que s'il avait commis des erreurs volontairement ou involontairement, il est prêt à rendre des comptes et comparaître devant la justice. Toutefois, Belhassen Trabelsi a déclaré dans sa lettre d'excuse qu'il n'a jamais eu l'intention de porter atteinte à son pays ou à son peuple. Il a affirmé qu'il est prêt à présenter toutes les informations en sa possession et à donner tous les détails concernant la manière dont il s'est enrichi, à corriger ses erreurs et à réparer les préjudices s'ils existent. Il a avoué que sa lettre d'excuse est une manière de s'excuser et de demander pardon au peuple tunisien.