Pour les riches, la crise… connaît pas. Les problèmes du monde, le Cac 40, la hausse de prix du carburant la vie continue pour les Crésus…dépenses surdimensionnées, luxe et volupté. Une sphère dorée..à des milliards bradés pour des envies, des fois dépassant la juste mesure. L'année 2008 aura été l'année de tous les excès. De quelle récession parle-t-on ?...Surtout avec l'émergence de nouveaux riches…Le pétrole, l'acier, l'aluminium…nouvelles tendances, High Tech, new design, voitures rutilantes, yachts et soirées à n'en plus finir. Le Darfour, le Zimbabwe, les laissés-pour-compte…peuvent attendre. L'émergence de cette nouvelle vague continue sa courbe ascendante. Entre 1999 et 2004, des milliers de nouveaux riches se sont fait voir partout. Arborant des signes qui ne trompent pas. Les montres Rolex et la Ferrari sont omniprésentes. La haute couture n'a jamais été prospère comme en 2008. Le design, la recherche du rare, de l'insolite et l'inestimable que la situation s'est dégradée depuis le mois d'octobre. En Italie, Bulgarie, le joaillier Romain s'attend à un recul de ses profits en 2008. L'Américain Tiffany a averti qu'il pourrait être amené à réduite ses effectifs à cause de la baisse de son activité au troisième trimestre 2008. Même les poids lourds ne sont pas épargnés. La croissance du N° 1 mondial LVMH à été divisée par deux au troisième trimestre 2008 par rapport aux deux premiers. Après quatre années euphoriques, celle de 2009 s'annonce morose. Les ventes vont reculer de 4% selon la banque d'affaires américaine J.P Morgan. L'allemand Deutsche Bank table sur une baisse de 10 à 15% pour certaines marques. Par ailleurs, la crise n'affecte pas tous les pays et tous les produits de la même façon. Même le marché Japonais est particulièrement touché car le pays est lui aussi touché par la récession. Dans ce contexte, le géant du luxe a renoncé à ouvrir, à Tokyo, l'une des plus grandes boutiques Vuitton au monde. L'horlogerie suisse souffre beaucoup plus que la maroquinerie. Les exportations horlogères de la Suisse ont chuté de 15% en novembre. Les plus grands marchés : Hong Kong et les Etats-Unis accusent des chutes très sévères. Exemple, le mobile de chez Cartier à 1 million de dollars…l'industrie de la sape de luxe à engrangé des bénéfices mirobolants. Les Vip se déchainent dès qu'une nouvelle marque est mise sur le marché..Jean Paul Guerlain, le célèbre parfumeur français invite les nouveaux riches dans sa boutique aux Champs Elysées…afin de créer un parfum personnalisé pour ses clients ViP…les joailliers se démènent pour créer des bijoux à 1 million de $ pièce !!! Un tableau idyllique pour certains. Pourtant la crise touche l'industrie du luxe. Ventes en berne, stagnation des prix. Depuis le mois d'octobre les effets de la crise se sont fait sentir. Bien sûr les industriels auront la chance de dégager encore et des bénéficies et des marges conséquentes, mais le marché mondial devra reculer en 2009. En effet, c'est la crise la plus dure qu'a connue le secteur depuis des décennies. En une année, des groupes, pourtant solides comme le Suisse Richemont (Cartier, Mont-Blanc) ou le Français LVMH (Vuitton, Gucci), ont perdu 40% de leur valeur. Un spécialiste estime que pour se protéger, les marques réduisent les projets d'ouverture de magasins, gèlent les recrutements et ferment certaines boutiques. Christoflé, le spécialité dans les arts de la table, va fabriquer moins au premier semestre 2009 afin de ne pas avoir trop de stock. Les prix ne vont pas augmenter contrairement aux autres années. Mais si l'inflation qui a touché les prix du luxe ces dernières années marque le pas, les grandes marques ne permettent pas que l'on casse leurs prix. Contrairement à d'autres secteurs. Le luxe à une image à défendre. Exemple le champagne, valeur sure à l'export pour la France est aussi touché. Particulièrement de 17%. Il y a aussi la dépréciation de l'euro, notamment face au Yen. Le luxe va toutefois moins pâtir de la crise que d'autres secteurs et ses marges vont rester assez élevées. Le cabinet japonais Namura estime que les marges vont tourner autour de 18% en 2010 contre 21% en 2007… la crise touche tous les secteurs même les riches… une industrie jusque là épargnée.