Une vidéo, captée par plusieurs agences de presse internationales, montre la Première dame agripper le président français Emmanuel Macron au niveau du visage à la sortie hier de l'avion présidentiel à Hanoï, au Vietnam. « C'était un moment où le Président et son épouse décompressaient une ultime fois avant le début du voyage en chahutant, évoque une source à l'Elysée , ajoutant qu' « il n'en suffisait pas plus pour donner du grain à moudre aux complotistes ». Décidément, les complotistes sont partout. Ils sont aux aguets. A l'affût du moindre infinitésimal dérapage. Jadis, ils se faufilaient dans les coulisses, les méandres du pouvoir. Aujourd'hui, il ne s'infiltrent pas, ils font mieux :ils sont aux confluences des moindres interstices du pouvoir. Jadis ils se mouvaient la nuit, par temps noir sombre et orageux, sous cape. Ils prenaient leur temps, les pas pénibles et lents, calculés. Aujourd'hui, on est carrément dans l'ostentatoire. On cherche la provocation. On la suscite même. On s'affiche . On inonde le monde de nos forfaits. On le fait en instantané, en temps réel. Les nouvelles interstices sont les formidables ramifications de la Toile, la terrible étendue de la trame, l'extraordinaire complexité des interconnexions. Le plus souvent , le plus naturellement du monde. Et c'est exactement pour quoi les complotistes d'aujourd'hui sont bien moins nocifs que ne l'avaient insidieusement été leurs lointains ainés . C'est le temps du ridicule qui ne tue pas, anodin, presque banal, devenu très familier, même pas puéril. Jadis, le moindre dérapage au sein de la cours prenait une tournure jusque-là insoupçonnable, parfois même désastreuse. Aujourd'hui, on ne s'offusque presque plus de voir un train arriver à l'heure ou un maître morde son chien. On trouve cela même plaisant. Et on hésite d'aussitôt pas à liker. Jawhar Chatty Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
