Le milliardaire américain Elon Musk a fermement nié, samedi 1er juin, toute consommation de drogue, en réaction à un article du New York Times publié la veille. Le quotidien américain y affirme que Musk aurait consommé régulièrement de la kétamine, de l'ecstasy, des champignons hallucinogènes et divers médicaments durant la campagne présidentielle de Donald Trump. Sur son propre réseau social X (ex-Twitter), Elon Musk a réagi vivement : « Pour être clair, je ne prends PAS de drogues ! Le New York Times ment comme un arracheur de dents », a-t-il écrit. Le patron de Tesla et SpaceX reconnaît cependant avoir testé la kétamine, mais uniquement dans un cadre médical : « J'ai essayé la kétamine "sur ordonnance" il y a quelques années et je l'ai dit sur X, donc ce n'est pas nouveau. Cela aide à sortir de périodes sombres, mais je n'en ai pas pris depuis. » Un sujet qui suscite des remous au plus haut niveau Les propos du New York Times sont intervenus quelques heures après une apparition commune d'Elon Musk et de Donald Trump, au cours de laquelle ce dernier a validé le retrait de Musk de ses fonctions dans l'administration. Interrogé sur les allégations du journal à propos de l'usage supposé de drogues par le milliardaire, Trump a répondu : « Je ne l'étais pas », avant d'ajouter : « Je pense qu'Elon est un type fantastique. Il a fait un boulot fantastique et il ne sera pas facile à remplacer ». La défense de l'ex-président américain s'est donc voulue catégorique, esquivant les accusations tout en renouvelant sa confiance envers Musk. Des accusations contestées, un journal critiqué Plutôt que d'entrer dans les détails, Musk a accusé le New York Times d'agir selon une logique d'hostilité médiatique. « C'est de ce New York Times dont on parle ? Celui qui a propagé les mensonges sur la Russie ? Passons à autre chose », a-t-il déclaré vendredi, sans répondre directement au fond des allégations. Le journal, pour sa part, affirme que plusieurs sources proches du milliardaire ont confirmé ces comportements. Il cite notamment des témoins de l'entourage de Musk qui auraient observé ces pratiques à répétition pendant les événements liés à la campagne. Un débat sur la santé mentale et la responsabilité publique Au-delà de la véracité des faits, cette controverse soulève de nombreuses questions quant à la santé mentale des figures publiques et à leur responsabilité, notamment lorsqu'elles sont engagées dans la sphère politique ou technologique à haut niveau. Musk, qui a déjà publiquement évoqué ses difficultés personnelles, notamment à travers ses publications sur X, avait évoqué dans le passé l'usage de la kétamine pour « traiter des épisodes dépressifs passagers », une pratique encadrée aux Etats-Unis mais qui suscite un débat sur ses effets à long terme. Alors que le débat prend de l'ampleur, les partisans d'Elon Musk dénoncent une campagne de dénigrement, tandis que ses détracteurs estiment que la transparence est nécessaire pour tout individu influent susceptible d'interagir avec les hautes sphères du pouvoir. Le bras de fer entre le magnat de la technologie et l'un des journaux les plus respectés des Etats-Unis ne semble pas prêt de se calmer. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!