Le dernier rapport du ministère des Finances, intitulé « Budget du citoyen 2025 », met en lumière la répartition des crédits alloués aux différents secteurs pour l'année en cours. Parmi les 10 615 millions de dinars dédiés à l'investissement et au développement, 317 millions sont destinés à l'éducation, soit près de 3% du total. Ce constat souligne une orientation budgétaire marquée par plusieurs priorités dans un contexte où les besoins du secteur éducatif sont importantes. Un financement pour l'entretien et l'équipement Le document précise que les crédits affectés à la maintenance et à l'équipement des écoles primaires, collèges et lycées s'élèvent à 278 millions de dinars. Par ailleurs, les montants alloués à la rénovation des internats et des cantines scolaires sont de l'ordre de 39 millions. Cette enveloppe reflète l'attention portée à l'amélioration des infrastructures éducatives, alors que celles-ci jouent un rôle fondamental dans la qualité de l'enseignement. Des investissements concentrés sur les infrastructures Le rapport met en avant des sommes importantes consacrées au paiement des entrepreneurs, avec 1 138 millions de dinars dédiés à des projets tels que le logement social, l'aménagement des quartiers, les infrastructures routières, ainsi que la protection contre les inondations et l'érosion côtière. Ces investissements traduisent une volonté de renforcer les équipements urbains et la résilience des territoires face aux aléas environnementaux. Santé et développement régional Le programme régional de développement bénéficie d'une allocation de 536,5 millions de dinars, tandis que le secteur de la santé reçoit une enveloppe d'investissement de 645,8 millions. Ces chiffres révèlent une orientation vers le renforcement des services publics essentiels, en particulier dans les domaines de la santé et du développement local, qui mobilisent une part significative des ressources publiques. Le panorama budgétaire présenté par le ministère des Finances illustre une stratégie d'investissement où l'éducation capte une fraction des fonds. Cette situation pose la question de l'équilibre entre les besoins éducatifs et les autres impératifs de développement, dans un contexte où le soutien des institutions économiques et la coopération avec l'Etat nécessite une dynamique beaucoup plus soutenue pour les grands projets publics. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!