L'année 2025 verra l'achèvement d'un nombre important de projets publics, avec 52 projets prévus pour un coût estimé à 1 170 millions de dinars. Parmi les plus importants figurent l'aménagement de l'entrée sud de la capitale dans ses quatre tranches (de la 2e à la 5e) ainsi que le projet de dédoublement de la route régionale n°27 dans ses tronçons reliant Nabeul à Korba, puis Korba à Menzel Temime. Toujours en 2025, et selon le ministère de l'Equipement et de l'Habitat, plusieurs nouveaux projets (environ 38) seront lancés pour un coût global avoisinant les 2 450 millions de dinars. On citera notamment le projet de dédoublement de la route nationale n°13 reliant Sfax à Kasserine via Kairouan et Sidi Bouzid, le dédoublement de la route nationale n°2 entre les villes de Enfidha et Kairouan, ainsi que la réhabilitation de la route nationale n°20 entre El Faouar et Rjim Maatoug. Dans ce cadre, Slah Zouari, ministre de l'Equipement et de l'Habitat, a présenté, lors de la séance plénière de dialogue tenue le vendredi 13 juin 2025 au Conseil national des régions et des districts, les principaux axes de la vision stratégique globale du ministère à l'horizon 2035. Cette vision porte notamment sur le développement et l'entretien du réseau routier dans toutes ses composantes, la protection durable et intégrée des zones urbaines et du littoral, la bonne exécution des infrastructures déléguées, l'aménagement territorial et urbain ainsi qu'une politique de logement durable, inclusive et accessible à tous. Le ministre a également exposé les mesures techniques et réglementaires prises par le ministère dans le domaine des ponts et des routes, notamment le remplacement de l'actuel index des routes par un nouveau guide de structuration du réseau routier, dont l'adoption est prévue pour le second semestre de l'année 2025. Il a ajouté que 14 projets routiers seront lancés au cours du deuxième semestre 2025, pour un coût total de 2,3 milliards de dinars. Ces projets s'inscrivent dans une approche basée sur l'utilisation de techniques modernes garantissant la durabilité des infrastructures, la protection des villes contre les risques environnementaux, et l'amélioration de la qualité de vie des citoyens. Par ailleurs, l'accent a été mis sur le rôle participatif du Conseil des régions et des districts dans le processus décisionnel national, ainsi que sur l'importance de la coordination entre les plans locaux, régionaux et interrégionaux, en vue de l'élaboration d'un plan de développement économique et social national cohérent, émanant de la volonté populaire et visant à corriger les déséquilibres de développement. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!