Face à une multiplication d'images et de vidéos mettant en scène des enfants dans des situations jugées inappropriées lors de festivals estivaux, le ministère de la Famille, de la Femme, de l'Enfance et des Personnes âgées a réagi ce 1er août 2025 en annonçant l'ouverture d'une enquête judiciaire. C'est à la suite de plusieurs signalements relatifs à la publication et à la diffusion non autorisée de contenus visuels montrant des mineurs que la ministre en charge a mandaté le délégué général à la protection de l'enfance pour saisir officiellement le parquet. L'objectif : obtenir une autorisation pour l'ouverture d'une instruction judiciaire afin d'identifier les responsables de ces violations. Le ministère rappelle que la protection de l'enfance constitue une responsabilité collective, conformément à l'article 52 de la Constitution tunisienne. Toute forme de menace, quelle que soit son origine, doit être combattue par l'ensemble de la société. Il est souligné dans le communiqué que la diffusion d'images ou de vidéos de mineurs en dehors des cadres juridiques constitue une infraction à la loi n°63 de 2004 relative à la protection des données personnelles. De plus, ces actes sont en contradiction flagrante avec l'intérêt supérieur de l'enfant, principe fondamental consacré par le Code de protection de l'enfant, en vigueur depuis 1995. Le ministère en appelle à la vigilance des familles, exhortant les parents à encadrer l'usage des réseaux sociaux et des technologies numériques pour garantir à leurs enfants une éducation équilibrée et respectueuse des valeurs nationales. Dans un appel à la responsabilité collective, les autorités invitent également les médias tunisiens à jouer un rôle actif dans la prévention des comportements portant atteinte aux droits des enfants. La diffusion de contenus susceptibles de porter préjudice à leur image ou à leur sécurité doit être strictement proscrite. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!