Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a exposé mardi les conditions de la reconnaissance de l'Etat de Palestine par son pays. Tajani a déclaré aux journalistes à la Chambre des représentants que « la première page de la Loi constitutionnelle stipule les composantes d'un Etat, et ces composantes ne sont pas encore disponibles pour la Palestine ». Il a ajouté : « J'ai déjà indiqué ce qui doit être fait. Nous avons besoin d'une mission de l'ONU sous direction arabe. Nous sommes prêts à envoyer nos forces pour réunifier la Palestine, ce qui signifie placer la bande de Gaza et la Cisjordanie sous le contrôle d'un gouvernement palestinien unifié.» Il a poursuivi : « Une fois la Palestine unifiée, nous reconnaîtrons l'Etat. Sinon, nous reconnaîtrons quelque chose qui n'existe pas.» Le ministre des Affaires étrangères a confirmé être en contact avec l'Autorité palestinienne et que son ministre des Affaires étrangères se rendra à Rome en septembre prochain. Interrogé sur la reconnaissance de l'Etat de Palestine par d'autres pays européens, il a déclaré : « Laissez-les faire ce qu'ils veulent.» Actuellement, 147 pays, dont la Russie, reconnaissent la Palestine comme un Etat.
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