Un citoyen tunisien, Abdelkader Dhibi, né le 18 janvier 1990 à Gabès (Tunisie), est décédé après avoir blessé cinq personnes à l'arme blanche et à la matraque, selon les autorités françaises. Lors de son arrestation, les policiers ont fait usage de leurs armes à feu pour le neutraliser alors qu'il refusait d'obtempérer et représentait une menace immédiate, étant muni de deux grands couteaux. La scène de la neutralisation d'Abdelkader Dhibi a été filmée par des passants et relayée massivement sur les réseaux sociaux. Les réactions ont été partagées : certains estiment que l'usage de tirs directs était justifié, rappelant que l'homme avait déjà blessé cinq personnes et tenait encore un couteau au moment de l'intervention. D'autres, en revanche, jugent que les policiers auraient pu opter pour une méthode différente, comme viser les jambes ou utiliser une arme non létale, afin de le neutraliser sans aller jusqu'à lui ôter la vie. En réponse à ce drame, le parquet de Marseille a ouvert deux enquêtes : 1. Une enquête judiciaire sur les violences perpétrées par l'assaillant. 2. Une enquête confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), largement surnommée la « police des polices », pour examiner la conformité de l'usage des armes dans la neutralisation. Un appel tunisien entendu Le ministère tunisien des Affaires étrangères avait vivement réagi dès l'annonce du drame, demandant expressément l'ouverture d'une enquête indépendante, transparente et impartiale. Les autorités françaises ont répondu positivement à cette requête, en déclenchant un volet d'investigation dédié à l'IGPN, structure interne spécialisée dans le contrôle des forces de l'ordre. Un signal rassurant pour la communauté tunisienne Cette double enquête incarne une réponse claire aux inquiétudes de la diaspora tunisienne en France. L'action de l'IGPN, reconnue pour son indépendance, garantit que l'usage de la force sera minutieusement analysé. Cette démarche montre, de manière concrète, que les préoccupations exprimées à Tunis et par les organisations de défense des droits sont prises au sérieux. Un tel niveau de transparence contribue à instaurer la confiance, en montrant que personne n'est au-dessus des lois dans le traitement des événements tragiques, et que la protection des individus–y compris ressortissants étrangers–est une priorité. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!