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Shutdown et colère populaire : les Etats-Unis en pleine fièvre contestataire contre Trump
Publié dans Tunisie Numérique le 02 - 01 - 2026


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Les Etats-Unis se préparent à vivre, ce samedi, une vague de protestations sans précédent : baptisée « no kings » (pas de rois), cette mobilisation s'étendera selon les organisateurs à des milliers de manifestations dans chaucune des 1 700 villes, voire plus de 2 500 événements selon certaines sources locales. Elle prend place dans un climat politique déjà exacerbé par l'impasse du gouvernement fédéral, fermé partiellement depuis le 1er octobre.
Une contestation contre ce que dénoncent les manifestants comme un excès de pouvoir
Les protestataires entendent s'opposer à ce qu'ils qualifient de tendance autoritaire du président Donald Trump, notamment dans ses politiques migratoires et ses atteintes aux libertés civiles. Le mouvement « no kings » s'était déjà manifesté en juin dernier avec des rassemblements massifs — les organisateurs avaient évoqué 5 millions de participants dans plus de 2 100 villes.
Cette fois, la colère est ravivée par une présence accrue des forces fédérales dans certaines villes — parfois déployées sous des visages masqués — ce que l'administration justifie par la nécessité de maintien de l'ordre, mais que les citoyens perçoivent comme une surenchère autoritaire.
Les revendications centrales
Les manifestants réclament plusieurs mesures emblématiques :
* la fin du déploiement excessif de forces fédérales ou militaires au sein des villes, soutenue par des jugements récents qui limitent l'usage du Garde national pour réprimer des manifestations pacifiques ;
* l'identification claire des forces de l'ordre, afin que chaque agent soit identifiable et lié à une institution reconnue ;
* une restriction des expulsions massives et des raids migratoires agressifs, en particulier par des agences fédérales, revendiquée notamment par l'Union américaine pour les libertés civiles.
À leurs yeux, ce mouvement est une résistance démocratique face à une administration qui, selon eux, cherche à contourner les institutions constitutionnelles et à concentrer le pouvoir.
Un mouvement solidement structuré
La coordination nationale revient au collectif appelé "50 Etats ... 1 protestation" (abrégé 50501). S'y associent d'importantes organisations civiques telles qu'Indivisible ou Public Citizen, qui assurent logistique, sensibilisation et assistance juridique aux manifestants.
Parmi les soutiens figurent des syndicats majeurs, comme l'union des enseignants ou celle des télécommunications, ainsi que l'Union américaine pour les libertés civiles.
Eric Reiss, enseignant et militant, explique : « ce qui se joue ne relève plus d'un simple débat politique, mais de la dignité humaine. Quand des familles sont brisées, quand des forces armées errent dans les rues, il faut remplir les avenues pour dire non. »
L'ombre du shutdown fédéral
La paralysie partielle du gouvernement fédéral, déclenchée depuis le 1er octobre faute d'accord budgétaire au Congrès, a placé plus de 700 000 employés fédéraux en congé forcé. D'autres continuent de travailler sans salaire effectif dans les services essentiels.
Par ailleurs, 4 100 agents répartis sur 7 agences fédérales ont été licenciés, bien que des juges aient suspendu ces suppressions dans l'attente de leur examen juridique.
Ce shutdown est perçu comme un outil de pression politique qui alimente la colère populaire et amplifie les appels à la protestation.
Réaction politique et critique républicaine
Alors que de nombreux fonctionnaires et citoyens appellent à manifester — au péril parfois de leur poste — les figures républicaines montent au créneau pour discréditer le mouvement.
Le président de la Chambre, Mike Johnson, qualifie les rassemblements de « marche de haine contre l'Amérique ».
Le représentant Tom Emmer accuse les organisateurs de véhiculer une « idéologie antinationale », tandis que le sénateur Ted Cruz affirme que le mouvement est orchestré par des entités telles que George Soros, avec l'intention de déstabiliser les institutions.
Trump, de son côté, a déjà dénoncé le financier Soros comme « principal bailleur de l'extrémisme aux Etats-Unis », ajoutant qu'il voudrait neutraliser les actions de ses « instruments ».
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