Moncef Marzouki, président de la République a déclaré hier, mercredi 15 février 2012 lors d'une interview accordée à la chaîne nationale 1 que les propos tenus par le prédicateur égyptien Wajdi Ghenim rentrent dans le cadre de la liberté d'expression et qu'on ne doit pas avoir peur d'une éventuelle extension de l'idéologie salafiste en Tunisie. «Etant militant des droits de l'Homme, je ne peux pas empêcher une association connue de tenir des meeting et d'y inviter des conférenciers et prédicateurs, ceci s'inscrit dans le cadre de la liberté d'expression. Toutefois, la Tunisie, pays de Tahar Ben Achour, de Tahar Hadad ainsi que de plusieurs savants et penseurs ne sera jamais influencé par des idées dépassées et obscures comme celles de ce prédicateur». Le Président a ajouté que : « Les droits et les libertés dont jouit la femme tunisienne sont intouchables, cet homme est anormal et les gens qui l'ont invité en Tunisie sont une minorité et sont des microbes, ils pensent trouver ici le milieu idéal pour germer mais ils ont tort».