Des dizaines de Tunisiens ont tenté, lundi 20 février 2012, de franchir illégalement le poste frontalier de Heddada dans la wilaya de Souk Ahras, en Algérie, a-t-on appris, auprès de plusieurs sources concordantes citées par le journal algérien El Watan. Ces citoyens tunisiens ont “tous demandé le statut d'émigrés en territoire algérien pour des considérations sociales”, selon cette source qui indique que “le chômage, la déliquescence du pouvoir d'achat et le dénuement total dans lequel vivent les populations de la région ouest de la Tunisie sont les principales causes de cet exode”. Une première vague de 50 personnes a vainement essayé de pénétrer, le matin du lundi 20 février, en territoire algérien. Les éléments de la Police des frontières et ceux de la Gendarmerie nationale ont formé un cordon de sécurité pour empêcher ces familles tunisiennes de franchir la frontière. Environ 150 autres personnes, sont venues, dans l'après-midi, tenter leur chance d'émigrer illégalement en territoire algérien, précise le journal algérien. Mardi 21 février, un important dispositif de sécurité était déployé au niveau de la frontière et des échos quant à l'arrivée d'un autre groupe d'immigrants clandestins ont été démenties.