L'Union Tunisienne de l'Agriculture et de la Pêche (UTAP) a refusé le prix de vente de l'œuf, fixé par le ministère du Commerce et de l'Artisanat à 140 millimes), à la production. “Ce prix ne convient pas à l'évolution du coût de production”, estime l'organisation agricole, dans un communiqué publié, mercredi 25 avril 2012. “Le ministère du Commerce a fixé ce prix, sans consulter les professionnels pour un éventuel accord”, indique l'UTAP, dans son communiqué, ajoutant que “cette démarche est en contradiction avec la loi en vigueur, laquelle insiste sur la liberté des prix au niveau de la production”. Ahmed Hnider Jar Allah, le président de l'UTAP a indiqué que “les aviculteurs, bien qu'ils dénoncent cette décision unilatérale, sont prédisposés à négocier avec les parties concernées pour “maîtriser et rationaliser” les prix, en cas de nécessité”. “L'intérêt national exige, de la part de tous les intervenants, une action commune, qui préserve les intérêts de tous et permet de promouvoir le secteur et de faire face à toutes les difficultés rencontrées au niveau de la production, de la commercialisation et du stockage”, a-t-il encore dit. Le ministère du Commerce et de l'Artisanat avait décidé de réduire, à partir de lundi (23 avril 2012), les prix de vente des œufs à la production, en gros et au détail pour “préserver le pouvoir d'achat du citoyen”. Ces prix ont été fixés ainsi: Prix de vente de l'œuf à la production: 140 millimes Prix de vente de l'œuf en gros: 144 millimes Prix de ventre de l'œuf au détail: 150 millimes Prix de vente des quatre unités d'œufs: 600 millimes Ces prix ont été fixés, d'après le département du Commerce, en se basant sur une marge bénéficiaire préservant les droits du producteur. Le coût de production des œufs a également été étudié en coordination avec le ministère de l'agriculture et en concertation avec les professionnels, avait indiqué le ministère du Commerce.