Le réseau social, qui s'apprête à entrer en Bourse, cherche à attirer de nouveaux développeurs et à générer des revenus supplémentaires. À une semaine de son entrée en Bourse, Facebook fait miroiter aux investisseurs une nouvelle source de revenus. Prochainement, les développeurs pourront proposer aux membres du réseau social d'installer des applications payantes, comme sur l'iPhone ou les smartphones Androïde, a-t-il annoncé mercredi sur son blog. Aujourd'hui, toutes les applications distribuées sur Facebook sont gratuites. Pour se rémunérer, des développeurs proposent à leurs utilisateurs des options payantes. Ce modèle en deux temps, dit «freemium», fonctionne particulièrement bien pour les jeux vidéo: les joueurs achètent des «biens virtuels» pour améliorer les capacités de leurs personnages. Avec ses futures applications payantes, Facebook veut attirer de nouveaux types d'applications, par exemple des utilitaires et des services. Seulement 15 millions d'utilisateurs, sur les 900 millions que compte le réseau, ont déjà acheté des biens virtuels, remarquait le site dans son document d'introduction en Bourse, soulignant sa forte marge de progression dans ce domaine.