Le président français François Hollande scrute avec la plus grande inquiétude ce qui se passe chez nous si bien qu'il aurait envisagé, sous la pression du quai d'Orsay, d'annuler sa visite en Tunisie prévue pour le printemps prochain. Cette visite aurait été perçue comme un crédit au pouvoir en place de plus en plus controversé. Finalement, le président français aurait prêté une oreille attentive aux arguments de Adel Fekih, ambassadeur de Tunisie en France, qui l'aurait convaincu de maintenir sa visite. Par ailleurs, le président français aurait recommandé à ses ministre la plus grande prudence dans les déclarations, les propos de Manuel Valls dénonçant « un fascisme islamique » ont suscité une grande polémique outre atlantique.