Le ministère de l'intérieur a publié sur sa page officielle Facebook, un communiqué pour donner sa version de l'incident qui s'était passé ce matin du mercredi 27 février, en rapport avec l'organisation d'une danse « Harlem Shake » par les élèves. Le ministère précise que les élèves qui avaient été empêchés par la direction du lycée d'organiser leur danse au sein de l'établissement, se sont donné rendez-vous en face du lycée, soit, dans un espace relevant de l'hôpital Farhat Hached, où ils ont entamé leur chorégraphie en allumant des fumigènes. Les agents de l'ordre sont alors intervenus pour les empêcher de gêner les malades hospitalisés. Les élèves auraient refusé de se soumettre aux ordres des policiers, et quelques uns les auraient même attaqués à coups de... pierres. Deux agents auraient, même, été blessés au niveau des jambes. Les agents de l'ordre ont alors riposté par des bombes de gaz lacrymogène et ont procédé à l'interpellation de sept élèves qui ont, par la suite, été relâchés après avoir convoqué leurs parents. Tout est bien qui finit bien, donc, d'autant plus que la direction du lycée doit, en ce moment, jubiler d'avoir préservé la sécurité et l'intégrité des élèves qui lui avaient été confiés par des parents crédules. Et, d'un autre côté, les malades hospitalisés à l'hôpital doivent une fière chandelle aux policiers qui les ont débarrassés, au péril de leur vie, des tracas causés par la musique et les rires insupportables des enfants en les remplaçant par les doux relents de gaz lacrymogènes. Dire que tout le monde en est arrivé là, uniquement pour ne pas contredire ou énerver un ministre plutôt déconnecté et décalé par rapport à son ère !