Mongi Khadraoui, secrétaire général du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a présenté sur Express FM, la position du syndicat quant à la composition proposée pour la HAICA. Il a, dans e sens, indiqué que le SNJT a collaboré dans le cadre de ce que stipule la loi, car il estime qu'une des exigences de l'indépendance de la HAICA consiste, justement, en l'engagement de toutes les parties concernées à respecter la loi. « Le SNJT, a-t-il-dit, a désigné deux candidats pour la présidence de l'instance. Il s'agit de Rachida Enneifer et Hichem Souissi. Ce dernier ayant été rejeté par certaines parties, le SNJT a été obligé de le remplacer par Neji Bghouri qui aurait été, à son tour, refusé. Il aurait été remplacé sans aucun droit, par un autre proposé par la présidence ». Il a soutenu que le SNJT demeure attaché au respect de la loi, et donne 24 heures aux parties concernées par la mise en place HAICA pour mettre fin à leurs tergiversations et d'appliquer la loi. « Dans le cas contraire, le SNJT sera dans l'obligation de tenir une conférence de presse pour informer l'opinion publique des négociations et de décider, au cas où la loi serait violée, de boycotter la HAICA et de recourir à la justice pour faire valoir ses droits ».