Lors de sa première conférence de presse, le chef du gouvernement a déclaré que le nom salafisme n'était pas précis et qu'une grande majorité de ce courant respecte les lois régissant le pays et l'autorité de l'Etat, et ceux qui enfreignent la loi en agressant les agents des forces de l'ordre, les citoyens ou encore les institutions publiques sont une minorité. Ali Laarayedh a indiqué que le gouvernement continuera à traquer toute personne violente, ayant participé, qui participera ou qui planifie pour des actes terroristes. Il a ajouté que la catégorie extrémiste de ce courant n'a plus beaucoup de temps pour revenir sur ses pratiques terroristes, le chef de gouvernement a également déclaré que pour vivre dans ce pays il faut avoir une position claire dénonçant le terrorisme et se démarquent ainsi de ceux qui l'exercent.